L'Expression

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Les «vandales» sont de sortie

Les bancs et installations de détente mis en place dans les jardins entourant le complexe

sportif Miloud Hadefi, à Bir El Djir, ont été saccagés par des inconnus.

«Ignobles et condamnables au plus haut niveau sont les actes, le moins que l'on puisse dire, de sabotage et de saccage perpétrés par des inconnus contre les bancs et autres installations de détente mis en place dans les jardins entourant le nouveau complexe sportif Miloud Hadefi, à Belgaïd dans la commune de Bir El Djir». Tels sont les petites phrases désolantes et émouvantes émanant de ces férus de la nature et des espaces verts, décriant avec rage l'acte de vandalisme dont a fait l'objet la première vitrine du nouveau complexe sportif d'Oran. Ce dernier, fraîchement inauguré à l'occasion des Jeux méditerranéens qui ont redoré l'image de marque du pays. Du coup, cette même façade est devenue fade, offrant une image hideuse, compte tenu de l'ampleur du «viol» perpétré aussi bien contre la nature que contre un bien public et, bien évidemment contre toutes les lois, divine et humaine.
D'ailleurs, les Oranais ne sont pas restés indactifs, encore moins léthargiques face à cette situation peu ordinaire qu'ils n'ont jamais vécu auparavant. En effet, nombreux sont ces Oranais et ces Oranaises qui se sont déchaînés sur la Toile pour condamner cet acte barbare commis contre un espace vert et une institution nationale, traitant ces «agresseurs» de tous les noms d'oiseaux, en plus de les qualifier «de traîtres à leur cause». «Cet acte est intolérable et ne restera pas impuni», déplore-t-on.
Il s'agit tout simplement, stigmatise-t-on avec véhémence, d'un «acte de lâcheté perpétré contre le pays», tout en plaidant «pour l'ouverture d'une enquête judiciaire». «Ledit complexe, qui a été lancé dans une conjoncture géopolitique particulière, a nécessité la mobilisation d'importants budgets, en plus de l'implication d'importants moyens humains et les habitants d'Oran, dans l'embellissement de leur ville», rappelle-t-on. «Pourquoi a-t-on agi de la sorte à l'encontre d'un complexe qui porte le nom d'une figure emblématique du sport local, national et international, Miloud Hadefi?», s'interroge-t-on. «Pourquoi saboter un acquis et cette oeuvre d'art que nous devons préserver, vaille que vaille, contre toutes les formes d'aléas, y compris contre l'inconscience humaine et son déchaînement?», se demandent d'autres. Pour certains, cet acte ne porte aucunement l'estampille dune «bêtise humaine». Il s'agit d'un acte de sabotage, considéré comme délit perpétré contre les édifices de l'État. «Il est impératif de sévir et frapper fort en châtiant les auteurs de cet acte à la hauteur du crime qu'ils ont commis», plaide-t-on.
Et dire que ce nouveau complexe sportif et les structures voisines ont fait l'objet d'une admiration incroyable manifestée par les grandes instances internationales chargées des préparatifs des Jeux méditerranéens, tenus du 25 juin au 6 juillet derniers.

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