La buée de la came...
Il y a des situations dans les enceintes des juridictions, qui mettent les témoins des audiences, dans de drôles de positions qui soulèvent souvent l'hilarité de l'assistance. Lundi dernier, il y avait un accusé de trafic de drogue qui s'accrochait désespérément au refus de reconnaître l'évidence, à savoir qu'il avait été pris en flagrant délit de revente de came.
n se mettant enfin à table, le jeune accusé Farés.J. a donc fait plaisir, notamment à son avocat, flanqué de sa jeune stagiaire.
Le conseil, aura, au cours de sa plaidoirie, appuyé sur les termes de l'ordonnance de renvoi qui évoque l'association de malfaiteurs, basée sur l'article 176 du Code pénal:
´´Il y a comme un truc anormal entre le Code pénal et la loi 04-18 du 25 décembre 2004, sur la prévention et la répression du trafic de drogue. que seul Allah connaissait, et que les collègues savaient, mais se taisaient par «nécessité de service! » Oui, la remarque est toujours d'actualité, car certains magistrats sont encore plus froids lorsqu'ils ont face d' eux des situations où ils sont tenusd' être calmes et vigilants, au lieu, d'avoir des yeux ouverts autant que ceux que des poissons frits! La preuve?
Devant certaines situations, ces mêmes juges restent de...marbre, tant leur rendement est terne, indifférent, exécrable et asséché par les aléas du métier qui n'a pris son envol qu'avec l'arrivée bénie du «Hirak»
du 22février 2019, qui est venu les délivrer, et faire d'eux enfin des magistrats dans le sens le plus brillant du terme! Le silence de la peur des pauvres magistrats, était démonté, pas entièrement, jusqu'au jour du cinquième vendredi du soulèvement de janvier 2019, des jeunes de la ville de Khenchela (Aurès), qui étaient sortis dans les rues en masse, et avaient« crié» le premier mot d'ordre: «dégage», à l'encontre du maire.
