L'Expression

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Délaissée malgré son patrimoine

Constantine mérite mieux

D’une architecture naturelle et éblouissante, elle reste aussi une énigme. Bâtie sur un rocher, celle ville constitue une grande richesse touristique.

Constantine, pour ceux qui l'ont déjà visitée, est une destination touristique par excellence. L'une des plus anciennes villes d'Algérie, mais aussi des plus belles. On tombe aussitôt sous son charme. Ce ne sont pas que des mots, au point où de nombreux écrivains l'ont décrite comme étant la ville mystère, ville des Aigles ou encore ville des Ponts suspendus. Puis il y a huit bonnes raisons pour visiter la vieille médina, (quartier populaire qu'on appelle également Casbah), le musée de Cirta, le palais du Bey, le pont suspendu de Sidi M'cid, le pont de Sidi Rached, la place du 1er Novembre, le monument aux morts, le Théâtre régional. On dira d'elle qu'elle est «le trône de l'histoire du pays».
La plus ancienne dans le Bassin méditerranéen, mais surtout un berceau de la civilisation. Elle est la perle de l'Algérie, majestueuse et rebelle autant que ses anciens héros tels que Massinissa». Son histoire est, en effet, glorieuse. D'une architecture naturelle et éblouissante, elle reste également une énigme. Bâtie sur un rocher, celle ville constitue une grande richesse touristique, elle est radieuse et mérite tous les honneurs. Néanmoins, cette fierté est loin d'être traitée comme il se doit, notamment durant l'été.
La ville se vide, ses activités sont réduites à néant, elle hiberne, les moins chanceux demeurent cloués par faute de moyens. Pourquoi cette abnégation? Pourtant, il fut un temps où Constantine fut un lieu de pèlerinage, notamment pour les touristes étrangers. Ce recul de la ville, est dû, en partie, à la démission (presque totale) de ses élus. Ces derniers, outre leur activité politique, n'accordent aucune importance au tourisme et à la culture, caractères forts de Constantine. De moins de moins d'efforts sont consentis.
L'on est aujourd'hui, déçu par le manque d'hygiène qui a pris le dessus, dont le citoyen est aussi responsable que les pouvoirs publics, qui n'accordent pas d'importance à la propreté, choqué par un urbanisme anarchique, dépité par ses routes cassées et ses trottoirs impraticables. On est également désappointé par la mauvaise gestion de ses infrastructures touristiques et culturelles, et certainement l'absence de l'éveil d'une conscience de tous les atouts que possède cette ville, car de par sa situation géographique centrale dans la région et en sa qualité de cité charnière entre le Tell et les hautes plaines, on dira d'elle aussi que «Constantine est considérée comme la plus grande métropole à l'intérieur du pays. Elle n'est pas seulement l'épanouissement de la culture, du savoir et du tourisme, mais également de l'industrie.
C'est dire que la ville possède des atouts qui peuvent la rendre destination touristique et même économique. Néanmoins, l'absence d'initiatives, de sérieux, l'abandon des élus, font qu'elle recule de plus en plus».
On parle pourtant de capitale de la culture arabe, ce plus n'a pas eu les retombées positives que l'on espérait, mais l'effet contraire.
L'élection de Constantine, en 2015 comme capitale de la culture arabe aura profité aux personnes et non à la ville; à l'exception de la grande salle de spectacles, le Zénith aucun acquis n'a été à la hauteur de cette ville dont on regrette amèrement la régression, «voulue».
C'est la question qui mérite une réponse. Ce que l'on peut retenir, c'est que malgré son potentiel et son riche patrimoine «son tourisme et ses sites archéologiques disséminés restent peu reluisants et nécessitent une redynamisation harmonieuse, en vue de booster ce secteur, car il serait illusoire de parler de tourisme dans la wilaya, sans omettre de mettre en exergue l'histoire et le patrimoine archéologique de la ville de Constantine, qui a été classée comme site touristique par l'ordonnance du 31 janvier 1974, compte tenu de son emplacement sur un rocher, et qui constitue une curiosité unique au monde». En un mot, Constantine mérite mieux.

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