L'Expression

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Oran

Chassez le naturel, il revient au galop

La lutte contre le commerce informel s'identifie au «jeu» du chat et de la souris.

Descentes inopinées, opérations de contrôle, saisies d'importantes quantités de marchandises commercialisées illégalement, instructions et orientations données à chaque sortie des services chargés de remettre de l'ordre dans le secteur du commerce.
À cela s'ajoutent les différentes opérations de sensibilisation menées par l'ensemble des instances et des acteurs en relation avec le commerce, le vrai. Autant de vocables sans pour autant endiguer le fléau de l'informel aux conséquences néfastes sur l'économie nationale.
En dépit de la panoplie de mesures et des textes réglementaires, la vente clandestine demeure une plaie «métastasée». Un fléau mettant à profit la moindre accalmie afin de revenir à la charge. Ces commerçants s'installent en maîtres des lieux, squattant les espaces publics, les coins et les recoins des cités et des quartiers pour proposer leurs marchandises de provenance, souvent, douteuse, outre la mauvaise qualité. La lutte contre le commerce informel s'identifie au «jeu» du chat et de la souris. Couramment, d'importantes saisies sont opérées à travers plusieurs localités de la wilaya.
La dernière en date remonte à la semaine dernière, lorsque les services du commerce, appuyés par le service l'ordre et sous la supervision des services vétérinaires, ont saisi une quantité de 376 quintaux de viande avariée. Un exemple parmi tant d'autres, du fait que dans leur ingéniosité, ces vendeurs recourent à la location de registres du commerce d'autrui, comme c'est le cas aux marchés populaires de Médina Djedida, de Derb, El Hamri, la rue des Aurès (ex La Bastille), Gambetta. Ces derniers proposent des produits arrivés en péremption à des prix qui défient toute concurrence, à la portée de toutes les couches sociales. Ils sont, dans plusieurs cas, approvisionnés par des commerçants du coin, sinon par des grossistes et autres «charognards». Ces chasseurs d'occasions ont, souvent, recours à des jeunes chômeurs pour vendre des produits alimentaires impropres à la consommation, des joujoux et des appareils électriques sans aucune garantie, pouvant même provoquer des courts-circuits. D'autres, se comptant par dizaines, proposent, au vu et au su de tout le monde, de grandes quantités de produits alimentaires périmés comme les chocolats, différentes variétés de fromages, des jus, etc. Plusieurs millions de dinars sont «injectés» dans ce commerce alors que le Trésor public n'engrange rien, étant donné que ce «commerce» continue à échapper à tout contrôle. En un mot, la guerre contre le commerce illégal n'est pas encore gagnée.

De Quoi j'me Mêle

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