À quelques encablures du Ramadhan
À moins d'une semaine de l'arrivée du béni-mois-sacré de Ramadhan, nous vous avons concocté un plat fait de bonnes nouvelles, avec de moins bonnes, pour les amateurs d'une justice lavée de toute suspicion.
Il est vrai que ce mois, que nombre de fidèles «jeûneurs» redoutent pour plusieurs raisons, notamment pour le «tabac», son manque, voire sa momentanée suppression, demeure, le mouron noir d
Ont eu raison ceux qui ont qualifié ce bon mois, fait de piété et d'abstinence volontaire, le mois d'ouverture des portes de l'Eden. Mais, en face, il y a immanquablement les adversaires du jeûne, qui ne sont pas allés de main morte en baptisant «Ramadhan» le mois de coma, de fainéantise, de sommeil prolongé pendant la journée, et d'empiffrement, dès «le coup de canon» entendu. Heureusement, qu'en matière de justice, le volume de travail diminue, mais ne s'arrête jamais.
Les matins débutent les préparatifs de l'audience, vers les 9 heures trente, trente-cinq.
Dans certains cas, ils y a des magistrats qui ne supportent jamais l'insalubrité des lieux, et donc, attendent que les équipes de nettoyage aient achevé le boulot pour faire leur entrée dans la salle d'audience.
Entre-temps, les gars du guichet unique prennent place, en attendant les rushs matinaux même en période ramadhanesque.
Les gens ont appris que le meilleur moment pour obtenir leurs documents,il reste 10 heures et quelques.
