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Crise avec l'Espagne

Washington s'en mêle...

Invité d'honneur de la FIA, les USA ont ouvert l'évènement en organisant une conférence sur la réduction des gaz à effet de serre dans le secteur énergétique.

Tant que c'était une crise bilatérale, le «match» était équilibré. Mais maintenant que l'Oncle Sam y met du sien, Madrid risque gros! En effet, après le cinglant désaveu de Paris, Berlin et Rome, voilà que Washington se mêle de la partie. Les Etats-Unis, invités d'honneur de la 53e Foire internationale d'Alger (FIA), ont décidé de débuter cet évènement international par une conférence qui sonne comme un cruel démenti à la propagande du gouvernement de Pedro Sánchez. Intitulé «time to act», cette conférence- débat s'est articulée autour de la réduction des gaz à effet de serre dans le secteur énergétique. Un séminaire très intéressant mais qui semble à première vue, tomber comme un cheveu dans la soupe.
On aurait compris qu'il fasse l'ouverture d'un salon de l'énergie, mais pas de la Foire internationale d'Alger. Ce qui dénote une volonté américaine de descendre le faux rapport espagnol soumis à Greenpeace sur les émissions de gaz torchés par le site gazier de Hassi R'mel. D'ailleurs, c'est l'ambassadrice des États-Unis en Algérie, Elizabeth Moore Aubin, qui a donné le coup de starter de cette conférence qui a été sponsorisée par le géant américain des services et équipements pétroliers, Schlumberger. Tout un symbole. Surtout que la diplomate américaine a confirmé que son pays et l'Algérie collaborent de manière «étroite» dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le domaine énergétique. «Cette rencontre n'est que le début d'une longue série d'événements du même genre que nous comptons organiser dans les prochains mois», a soutenu Elizabeth Moore Aubin. Elle assure que ces discussions sont accompagnées par des actes puisque des entreprises américaines installées en Algérie sont en train d'accompagner Sonatrach dans ce grand défi, à l'instar de Schlumberger ou General Electric. D'ailleurs, ces deux dernières ont dépêché deux grands experts en la matière pour animer le Panel. «Ces experts peuvent indiquer un chemin réaliste à prendre afin que l'Algérie atteigne au plus vite ses objectifs», a-t-elle conclu avant de prendre place dans l'assistance où elle a suivi de bout en bout les débats. Cela malgré l'agenda chargé qui l'attendait, du fait que son pays soit l'invité d'honneur de la FIA. Elle a ensuite laissé la parole à la «table ronde» où il y avait les deux experts de Schlumberger et GE, mais aussi des représentants de l'autorité de régulation des hydrocarbures et de Sonatrach. Ce dernier a pris la parole pour mettre en avant les actions prises par le géant national des hydrocarbures pour réduire les gaz à effet de serre. D'emblée, il assure que le pétrolier algérien en avait fini avec le torchage. «Sonatrach a entamé depuis plusieurs années un travail titanesque dans le domaine de la protection de l'environnement pour atteindre ses objectifs en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre à l'horizon 2030», a-t-il soutenu sous un tonnerre d'applaudissements. Les premiers résultats de ces actions sont la réduction «significative» des gaz torchés qui ont été mis aux normes internationales. Ce responsable de Sonatrach avoue, néanmoins, que le problème des émissions de méthane n'a pas encore été réglé. «Mais un travail est en train d'être fait dans ce sens afin de réduire au maximum l'empreinte carbone de la production algérienne des hydrocarbures», a-t-il assuré, non sans révéler que des échanges sont faits avec les leaders mondiaux du domaine, afin d'aider Sonatrach dans cette grande bataille. Chose qu'ont confirmée les représentants des mastodontes américains. Ils assurent que cette rencontre, ses débats et ses échanges ne sont qu'une consolidation des actions opérées par leurs entreprises avec Sonatrach. Les choses semblent donc claires: Washington et ses multinationales confortent la version algérienne face à la «farce espagnole». Pour rappel, un rapport d'universitaires espagnols soumis à Greenpeace accusait le site hub gazier de Hassi R'mel de rejeter «un puissant gaz à effet de serre depuis 40ans» en s'appuyant sur des images satellitaires truquées. Or, Sonatrach, en collaboration avec l'Agence spatiale algérienne (Asal) a démontré tout à fait le contraire avec des images satellitaires récentes. La conférence d'hier vient confirmer cette version. L'Oncle Sam refuse un rodéo avec des toreros...

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