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Artisanat

Une nouvelle école à Bouira

Le secteur de l'artisanat à Bouira tente d'accompagner les artisans autant que possible.

Pour savoir où l'on va, il est primordial de savoir d'où l'on est parti. En effet, le retour à la source est une sagesse. Les Chambres de l'artisanat et des métiers, à travers le pays, justement, se chargent de cette mission de veiller à ce que les us et coutumes de chaque région soient sauvegardées. Le secteur de l'artisanat se charge, entre autres, de l'accompagnement des artisans, afin de pouvoir maintenir et également promouvoir tous ces métiers du terroir. Dans ce sillage, la CAM de Bouira, et en vue de pérenniser l'attachement des jeunes à l'artisanat, investit dans la formation et le recyclage des artisans. À cet effet, une école de perfectionnement et de formation des métiers de l'artisanat a été inaugurée, récemment, par le secrétaire général de la wilaya de Bouira, en présence du directeur général et du président de la Chambre nationale de l'artisanat et des métiers (Cnam), accompagnés des autorités locales civiles et militaires. Là, le SG, Mustapha Daho, n'a pas caché sa satisfaction de voir tout l'intérêt accordé au secteur de l'artisanat; il est revenu, par ailleurs, sur les facilitations qu'accordent les pouvoirs publics aux profits des artisans, afin de véhiculer au mieux les professions du terroir qui ne sont autre que le reflet de nos us et coutumes et de notre culture algérienne. Le SG de la wilaya compte beaucoup sur cette école de formation qui devra servir d'un véritable espace de la promotion de l'artisanat. Ce n'est pas tout, en effet, à l'occasion du lancement de cette nouvelle école, la CAM a offert, en bonus, un séminaire-atelier national au profit des artisans et autres porteurs de projets. Le directeur de la CAM de Bouira, Naçer Nouasria, explique que le séminaire est organisé, en collaboration avec la Cnam, du 1er au 3 août en cours et s'articule autour des meilleures méthodes de gestion de l'entreprise, il s'intitule «Germe», c'est-à-dire «gérer mieux votre entreprise» et est inspiré du programme du Bureau international du travail (BIT).
Le même directeur fait savoir que pas moins de 200 artisans et porteurs de projets ont pris part à cette formation, « cela permettra aux propriétaires de petites entreprises de réfléchir à d'éventuelles extensions ou agrandissement de leurs projets», précise Naçer Nouasria. En effet, lors de notre passage par les ateliers du séminaire, organisés au niveau du Centre culturel Ali Zamoum, quelques formatrices, en l'occurrence Ghania Koubi, Bouchra Djafri et Zina Oussad sont revenues sur les thèmes importants débattus durant cette formation, «le marketing, la gestion des stocks, la comptabilité, la tenue des registres et le calcul des coûts sont autant de modules que doit maîtriser un entrepreneur pour éviter de sombrer dans la faillite» expliquent-t-elles. Ghania Koubi revient sur l'avantage de ce programme «Germe», grâce à son efficacité aussi bien pour les promoteurs instruits que pour les femmes au foyer et autres porteurs de projets au niveau scolaire réduit. Pour rappel, ce séminaire est encadré par pas moins de 11 formateurs qualifiés et aussi trois maîtres- formateurs de renommée internationale, c'est pourquoi l'opportunité de se former a été saisie même par les formateurs locaux, les étudiants et les conseillers de quelques organes de soutien. De leur côté, les artisans et autres participants n'ont pas caché leur satisfaction de cette prestation gratuite et efficace, en effet, «le plus dur est de maintenir son entreprise et la pérenniser, et cela demande la maîtrise de tous ces modules qu'on vient de nous dispenser» affirment-t-ils, tout contents.
Enfin, le secteur de l'artisanat, à Bouira, tente d'accompagner les artisans autant que possible, affirme Kamel Gaci, cadre à la CAM de Bouira; en matière d'infrastructures, il rappelle qu'en plus du grand siège constitué par la nouvelle école de formation, par une grande salle d'expo-vente et de nombreux ateliers dédiés aux artisans du chef-lieu de la wilaya, il y a également, au niveau des régions d'autres infrastructures, à l'image du centre d'artisanat à Lakhdaria, comprenant une école de formation et 17 locaux d'artisanat et aussi la Maison de l'artisanat de Sour El Ghozlane, disposant également de 16 locaux d'artisans. S'agissant de la formation et de recyclage, Kamel Gaci parle de pas moins de 46 cessions de formation dispensées lors du premier semestre 2022, où 460 artisans étaient formés dans 15 métiers.

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