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Au terme d'âpres négociations menées avec l'Espagne et l'Italie

Sonatrach relève les prix du gaz

Après d'âpres négociations entre l'Espagne et l'Italie avec le Groupe Sonatrach, il a été convenu de revoir à la hausse les prix et l'augmentation des approvisionnements pour l'année 2022.

Pour dépasser les retombées de la guerre en Ukraine et pour avoir du gaz il faut se tourner vers Alger. C'est inéluctable. Après d'âpres négociations entre l'Espagne et l'Italie avec le Groupe Sonatrach, il a été convenu de revoir à la hausse les prix et l'augmentation des approvisionnements pour l'année 2022, ainsi que la possibilité d'exportations supplémentaires pour les prochaines années. L'accord a été signé entre la Société nationale des hydrocarbures, Sonatrach, et le groupe énergétique italien, Enel, et qui porte sur les contrats d'achat et de vente de gaz naturel à destination des marchés italien et espagnol.
Lors de la signature de ces accords, les deux parties ont confirmé leur volonté de renforcer le partenariat traditionnel entre Sonatrach et Enel. Cela permet de consolider la relation commerciale dans le domaine du gaz naturel et contribue ainsi à renforcer la sécurité énergétique des clients. Dans une allocution en marge de cette signature, le P-DG de Sonatrach, Taoufik Hakkar, a expliqué que cet accord ouvre des perspectives de partenariat fort entre Sonatrach, Enel et sa filiale espagnole pour prolonger la relation à moyen et long terme. Au plan interne, l'Algérie consomme elle aussi du gaz naturel. En effet, et d'après le vice-président, chargé de la planification et de l'économie à Sonatrach, Rachid Zerdani, la consommation nationale de gaz est en nette croissance: «Nous tenons compte de cette réalité que ce soit à moyen ou à très long terme», explique l' «invité de la Rédaction de la Radio nationale, Alger chaîne 3», qui évoque des plans de Sonatrach qui s'étalent jusqu'à l'horizon 2050 et qui tiennent compte de cette réalité. La demande nationale en gaz naturel est de l'ordre de 45 à 50 milliards de m 3/ an, avec une augmentation de la consommation qui oscille entre 4% et 5% annuellement, précise l'intervenant sur les ondes de la Radio nationale. _À en croire ce dernier, cette tendance se poursuivra implacablement au cours des années à venir, à moins qu'une alternative soit trouvée au «tout - gaz»,notamment l'adoption par les pouvoirs publics d'une politique qui privilégie l'efficacité énergétique et le choix d'un programme d'énergie verte.
En outre,, Rachid Zerdani a rappelé que Sonatrach qui cultive sa compétitivité n'a de cesse d'augmenter ses volumes de production, au plan national et international. «Notre nouvelle feuille de route, accompagnée d'un montant d'investissements de 40 milliards de dollars, intègre de nouveaux projets d'exploration, de développement des gisements et d'optimisation de la production», indique-t-il. Rappelons ici que Sonatrach a eu à déployer des efforts colossaux dans le domaine de l'exploration, avec la mobilisation au cours des dernières années de quelques 17 à 18 milliards de dollars, soit près de 2 milliards investis par an par le Groupe pétrolier national. Ces investissements payent, soutient Rachid Zerdani qui indique que les nouveaux gisements découverts par Sonatrach permettent une production supplémentaire de 4 milliards de m3 en 2022. «Au cours de l'année 2023, nous atteindront les 8 à 10 milliards de m3», Ajoute Zerdani qui signale la nécessité d'aller vers la transition énergétique. Il évoque la solarisation de sites, c'est-à-dire l'installation de centrales photovoltaïques sur les sites de Sonatrach, «ce qui permet de réduire l'empreinte carbone et d'économiser le gaz. Quant aux explorations menées par le Groupe Sonatrach en dehors des frontières nationales, Rachid Zerdani cite la Libye, le Mali et le Niger

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