L'Expression

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Djerzouna

Sept corps de harraga repêchés

Des parents sont appelés pour des tests ADN.

Ils étaient 14 prétendants à l'immigration clandestine à s'être livrés à une aventure dramatique. Larguant les amarres en novembre dernier, depuis «Echchatt Lekbir», dans la wilaya de Skikda, l'embarcation, de fabrication artisanale, avait fait naufrage avec, à son bord, les 14 harraga, dont sept ont été sauvés au large des côtes italiennes. Les sept autres étaient portés disparus, jusqu'à l'annonce du repêchage, par les autorités tunisiennes, de sept cadavres. Ces derniers ont été découverts flottant à la surface de la mer, non loin du port de Djerzouna, dans le préfectorat de Bizerte (Tunisie), selon le père d'un
harrag porté disparu. Conformément aux explications données par notre interlocuteur, les autorités tunisiennes ont lancé un appel aux familles des harraga disparus. Une démarche devant permettre d'identifier, par un test ADN, les cadavres, en état de décomposition avancée. Pour rappel, la nouvelle de la mort de sept harraga est tombée telle un couperet, sur les parents et les familles des disparus. Une jeune femme rescapée est parvenue à contacter sa famille, pour la rassurer, tout en annonçant le drame. En effet, un homme, sa femme, ses deux fils et deux autres jeunes harraga sont, depuis plus d'un mois, portés disparus, après l'échec d'une tentative d'immigration clandestine. Ainsi, la wilaya de Skikda continue de compter ses morts. Les corps de deux jeunes et de deux enfants ont été repêchés et enterrés par leurs familles.
En attendant que les dépouilles mortelles des harraga repêchés en Tunisie, soient identifiés, afin que leurs familles fassent leur deuil, on rappelle que parmi les sept harraga repêchés, figurent des étudiants, un jeune couple et leurs deux enfants, une fille et un garçon. Les tentatives de traversée vers la rive nord de la Méditerranée s'intensifient, au vu des bonnes conditions météorologiques. Une aventure qui s'achève souvent par un drame. Tel est le cas de l'embarcation signalée en octobre dernier, aux garde-côtes, par l'équipage d'un pétrolier à destination du port de Skikda. Celui-ci a informé de la présence de cadavres flottants et d'une embarcation à peine visible. L'opération de recherche, engagée par les garde-côtes de Skikda, a permis de sauver huit harraga et de repêcher quatre cadavres, alors que d'autres sont toujours signalés disparus.

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