L'Expression

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Elle fait la promotion du dialogue social

Quelle marge de manoeuvre pour l'Ugta?

Une nouvelle ère s'ouvre désormais avec une Union générale des travailleurs algériens dont le défi est de s'inscrire dans ceux qui se posent à la nouvelle Algérie.

Qu'est ce qui fait courir l'Union générale des travailleurs algériens pour l'option du dialogue social? Il faut savoir d'emblée que cette stratégie ne lui est pas propre. Elle a été adoptée par les syndicats et les confédérations des quatre coins du globe. L'engouement qu'elle suscite réside incontestablement dans le message qu'elle porte. Les différents partenaires sociaux ont en effet tout à gagner en optant pour le dialogue, la concertation pour aboutir aux règlements des revendications, des conflits sociaux avant de décider en cas d'échec de recourir à la grève, battre le pavé pour obtenir satisfaction. Un moyen extrême utilisé, lorsque toutes les portes des négociations sont fermées, qui a fait les beaux jours des luttes ouvrières et qui a permis d'arracher des acquis sociaux qui ont il faut le souligner contribuer à changer les sociétés à commencer par le droit aux congés payés, la réduction des horaires de travail...Des acquis désormais universels qui ont été à l'origine de nouveaux rapport entre les travailleurs et leurs employeurs, entre la classe ouvrière et le grand capital. Ils ont redéfini de nouveaux rapports sociaux, le droit de recourir à la grève en cas de conflit, aux juridictions des litiges, tribunaux administratifs pour arbitrer les différents (licenciement, non respect des lois liant employés et employeurs...). En un mot ils ont rééquilibrer les rapports de force. Une trajectoire dans laquelle s'est inscrite l'Union générale des travailleurs qui durant des décennies et depuis l'indépendance s'est faite le porte voix des travailleurs, l'interlocuteur unique et incontournable des pouvoirs publics et du patronat avant que ne soit battu en brèche ce pré-carré de la revendication, des mouvements sociaux par les syndicats autonomes marginalisés certes mais omniprésents sur le terrain de la contestation sociale. Ce qui leur a valu un capital sympathie que lui a envié la centrale syndicale dont les énormes potentialités ont été limités par son lien évident avec les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays depuis 1962 jusqu'à ce que l'exceptionnel mouvement pacifique née des marches populaires du 22 février ne le mette en sourdine. Une nouvelle ère s'ouvre désormais avec une Union générale des travailleurs algériens dont le défi est de s'inscrire dans ceux qui se posent à la nouvelle Algérie, à ses forces vives incontournables pour concrétiser cet objectif. C'est schématiquement dans l'esquisse de ce scénario que doivent être gérés, épousés les rapports sociaux déterminés dans une conjoncture socio-économique où il va falloir faire parler des talents d'équilibriste hors pair pour préserver la paix sociale, le pouvoir d'achat mais aussi et surtout s'ériger en rempart contre les complots ourdis et les tentatives de déstabilisation du pays. C'est dans ce contexte que le secrétaire général de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salim Labatcha a souligné, lors de l'ouverture des travaux de l'atelier national tripartite dans le cadre du Programme pour la promotion du dialogue social du sud de la Méditerranée, l'importance pour tous les acteurs de contribuer à la promotion du dialogue social. Quelle marge de manoeuvre possède le nouveau patron de la Centrale syndicale, pour mener à bon port cet objectif? Il disposerait en tous les cas d'un atout certain. Architecte du Pacte économique et social, la Centrale syndicale était devenue une force de négociation et un partenaire politique incontesté de premier plan. Une marche sur laquelle il peut s'appuyer pour y apposer sa «griffe»...

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