L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Programme gouvernemental

Quelle cadence adopter?

Une certaine décantation s'est installée depuis, dans le décor général avec, à l'appui, une révolution au niveau des paradigmes, jusque-là bien couvés.

Le président de la République semble impatient de voir se concrétiser l'ensemble de ses 54 engagements. L'impatience du président semble obéir à une logique d'honneur et d'engagement vis-à-vis des citoyens, d'abord. Mais aussi, elle découle d'une sorte de pacte ou de contrat moral avec ceux, heureux élus, ministres, walis, directeurs centraux, chefs de daïra, patrons d'institutions nationales et autres responsables nationaux et locaux, censés honorer les engagements pris sur eux.
À ce titre, il est utile de signaler que tous les secteurs ne marchent pas à la même cadence, ni n'honorent leurs engagements de manière égale ou satisfaisante. Cela étant dit, il ne faut pas perdre de vue que l'Algérie a beaucoup changé depuis le 19 décembre 2019. Un programme de choc avait été mis en place pour booster les actions sectorielles envisagées, conformément aux 54 engagements présidentiels.
Dès lors, une certaine décantation s'est installée depuis dans le décor général avec, à l'appui, une révolution au niveau des paradigmes, jusque-là bien couvés. Désormais, les critères de compétences et de performances doivent prévaloir dans tout acte de responsabilité ou de gestion des actifs de l'État. Avec une telle devise, le pays a commencé à voir le bout du tunnel, à travers une séries de résultats et d'actions probantes. Mais au final qu'est-ce qui ne plait pas au président de la République, pour dire haut et fort que beaucoup reste à faire?
Le Président n'a pas manqué une seule occasion pour fustiger cette résistance au changement, mais aussi ces contre-performances ou ces lenteurs dans l'exécution des programmes gouvernementaux. Lors des Assises nationales de la santé, la Conférence nationale de l'industrie, les rencontres gouvernement-walis, les rencontres cycliques avec la presse nationale et dernièrement, lors des Assises nationales de l'agriculture. Ils ne sont pas nombreux ces secteurs qui connaissent une cadence de travail acceptable et qui semblent répondre aux aspirations et exigences du Président. Cela est d'autant plus important que les ressources et les allocations attribuées à certains de ces secteurs restent en inadéquation avec les résultats affichés ou obtenus. Certains secteurs arrivent à afficher des résultats, plus ou moins, satisfaisants, alors que d'autres accusent des déficits en matière de rendement ou de cadence de travail. En l'espace de trois années, l'Algérie vit une ébullition totale touchant à différents domaines d'activités avec des résultats, certes disproportionnés, mais encourageants et révélateurs de lendemains prometteurs. Grâce à certains secteurs, l'Algérie a pu relever des challenges continentaux et mondiaux importants. Le secteur de l'habitat en est un. Il a récolté des points positifs comme ces défis relevés face aux échéances sportives d'envergure mondiale et continentale.
Cela, en plus de la cadence de travail sectorielle dans la réalisation des programmes de logements. Dans le secteur du travail et de la sécurité sociale, deux dossiers ont fait la différence dans l'évaluation sectorielle. D'abord, le dossier des pensions de retraite, ensuite la gestion de l'allocation chômage. Quant aux start-up, une dynamique nouvelle a pris acte dans ce secteur, avec une nuée de jeunes entreprises dotées d'instruments institutionnels efficaces. À court termes, la dynamique pourrait favoriser l'éclosion d'un écosystème génial. À l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, des actions sont menées depuis peu pour moderniser ce secteur et connecter l'université au monde économique.
L'université pourrait même devenir un pôle où se font propulser les projets innovants. Par contre, certains secteurs restent en deçà des résultats attendus. Il est vrai que le Président reste le chef d'orchestre qui doit tout superviser. Néanmoins, les ministres et leurs subalternes se doivent de présenter des visions et des plans d'actions à mettre en oeuvre. Or, certains secteurs ne représentent, jusque-là, aucune plus-value au sein de l'équipe gouvernementale, car n'arrivant pas à sortir des carcans d'antan, ni à proposer des programmes innovants. Certains n'arrivent même pas à prendre conscience des instruments dont ils disposent, ni à imposer l'harmonie voulue au sein des institutions existantes. C'est dire toute la difficulté à faire émerger l'ensemble des secteurs.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré