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Le ministre de l’Éducation nationale lors du coup d’envoi du BEM

«Pas de coupures d’Internet cette année»

Abdelhakim Belaabed a profité du coup d’envoi de cet examen national pour annoncer quelques réformes qui toucheront le secteur à partir de la prochaine rentrée. Il a annonce également des recrutements et démenti des rumeurs.

Entreprises et citoyens peuvent être rassurés. Les «traditionnelles» coupures d'Internet pour le BEM et le bac ne sont pas d'actualité. C'est ce qu'a affirmé, hier à Touggourt, le ministre de l'Education nationale, Abdelhakim Belaabed, lors du coup d'envoi officiel de l'examen du Brevet d'enseignement moyen (BEM, session juin 2022). En effet, ce que craignait le plus les Algériens lors de ces deux examens nationaux n'a pas eu lieu. D'ailleurs, ils ont été surpris en se réveillant le matin de pouvoir surfer sur Internet, envoyer leur mails et télétravailler le plus normalement du monde. Algérie télécom a-t-elle oublié de «déconnecter» le pays? Le ministre de l'Education nationale vient alors leur annoncer la bonne nouvelle. «Internet ne devrait pas connaître de perturbations cette année», a-t-il soutenu avant d'expliquer ce qui a laissé les Hautes autorités du pays à prendre cette grande décision. «Nous n'avons pas enregistré de fuite ou de tentative de diffusion des sujets comme c'était le cas ces dernières années, à la veille de ces examens nationaux», a-t-il souligné. Pour lui, cela est dû à la prise de conscience collective et les campagnes de sensibilisation lancés par les pouvoirs publics. Le ministre avoue aussi que la criminalisation de ce type d'acte a «refroidi» ceux qui seraient tentés de le faire. «Les mesures strictes prises par l'Etat tel que le risque d'emprisonnement et la mise en place de commissions judiciaires de surveillance ont en grande partie contribué à réduire ce phénomène de fuite», a-t-il insisté soutenant que le gouvernement ne souhaite pas aller jusqu'à ces sanctions. «Mais ceux qui se feront prendre, le payeront cher», rétorque le ministre. L'Etat ne badinait certainement pas contre ce type de comportement qui met en péril l'avenir de millions d'enfants. D'ailleurs, l'an dernier des «tricheurs» qui ont diffusé les sujets d'examens sur les réseaux sociaux ont été arrêtés par les services de sécurité. Leurs complices, majeurs, se sont retrouvés dans la case prison. Alors ceux qui seraient tentés de jouer aux apprentis sorciers savent ce qu'ils encourent. Il faut être dingue pour risquer 15 ans de prison pour un examen, de quelque importance soit-il. Ces trois jours de BEM montreront donc l'efficacité des mesures prises par le président de la République. Si tout se passe bien durant le BEM, l'Internet ne devrait pas être coupé durant le bac. On reviendra alors à la «normale» comme c'était le cas avant 2015, avant que certains aient tenté de «normaliser» la fuite des sujets sur les réseaux sociaux. Quoi qu'il en soit, les épreuves se poursuivront jusqu'à demain. Les bambins devront patienter jusqu'à la fin du mois en cours pour savoir s'ils ont été admis au lycée. «Les résultats de l'examen du BEM seront rendus publics à la fin du mois en cours», a fait savoir Belaabed. En attendant, ils laisseront place aux candidats à l'examen du baccalauréat, qui sont appelés à passer leurs épreuves à partir de dimanche prochain. Ils devraient être les derniers «bacheliers» de l'époque du Coronavirus puisque Belaabed annonce de grandes réformes pour l'an prochain, à leur tête leur retour au système normal en lieu et place de la double vacation qui a été introduite à cause de la pandémie de la Covid-19. Le ministre de l'Education nationale a également rappelé que l'examen de 5ème pour le passage au CEM fera son retour l'an prochain, après avoir été «suspendu» cette année. «Il sera reconduit, mais à travers une nouvelle version avec une nouvelle approche», atteste t-il. «Il a été abandonné à cause de la grosse pression que sa version actuelle fait vivre à des enfants de moins de 12 ans», assure t-il.
«Nous avons mené des études qui ont démontré que durant tout le cursus scolaire d'un élève algérien, l'année où il y a le plus d'échecs scolaires est la 1 ère année moyenne. C'est ce qui nous a poussés à revoir tout le fonctionnement de la dernière année moyenne», explique t-il. Dans ce sens, il indique que des réformes sont en cours pour les deux grands autres examens nationaux que sont le BEM et le bac. «Des études sont en cours pour les réformés. Elles seront révélées en tant voulu. Pour le BEM, je peux vous dire d'ores et déjà que le coefficient du certificat, qui est estimé à «2», sera revu afin d'éviter de gonfler les points dans les établissements scolaires», a-t-il révélé. En outre, il annonce que 52 000 postes budgétaires vont être ouverts dans le secteur de l'Education nationale lors de la prochaine rentrée. Enfin, le ministre a tenu à démentir les rumeurs sur d'éventuelles augmentations des prix des livres scolaires l'année prochaine.

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