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Relogement de familles à Bejaia

Les recasés de Saket s’impatientent

L’attente dure depuis six mois, soit au lendemain du tirage au sort d’affectation des logements, auquel ils ont pris part

Bien que recensés et leurs dossiers constitués auprès de l'Opgi, les 45 familles recasées au camp de toile de Saket, par l'APC de Béjaïa, depuis 10 ans, n'ont toujours pas reçu les clés de leurs appartements. Hier, elles ont de nouveau lancé un S.O.S. aux autorités de la wilaya en organisant un sit-in devant les blocs des logements qui leurs sont destinés.
L'attente de recevoir les clés dure depuis six mois, soit au lendemain du tirage au sort auquel elles ont pris part, après avoir déposé leurs dossiers auprès de l'Opgi de Béjaïa. «Six mois après le tirage au sort de désignation de nos appartements respectifs et six mois après avoir constitué nos dossiers, nous n'avons toujours pas été convoqués pour la paiement des redevances et récupérer nos clés», s'indigne cette dame, lors du mouvement de protestation. Accompagnée de ses enfants, elle nous montre de loin le logement qui lui a été attribué mais qu'elle n'occupe toujours pas. Hier, certains, recasés, ont préconisé d'occuper de force leurs logements, si les autorités ne procèdent pas, dans les plus brefs délais, à leurs relogement. Cela reste une menace mais un avertissement qui semble agréer tous les présents à ce rassemblement Les personnes recasées de Saket sont impatientes de rejoindre leurs appartements, à Ighzar Ouzarif.
Après avoir échoué dans une première tentative de se rassembler devant le siège de la wilaya afin de réclamer leur relogement, en urgence, dans les logements sociaux, hier, ils ont réussi à se mobiliser devant les blocs de logements où il devaient être logiquement relogés depuis des mois. Depuis, c'est le silence radio, ponctué de rumeurs les plus folles, les plongeant dans l'inquiétude qui a fini par les faire sortir dans la rue. Hier, ces familles ont manifesté leur mécontentement afin d'en savoir un peu plus sur leurs cas.
Alors que d'autres familles qui vivent des situations similaires ont été déjà relogées, celles de Saket attendent toujours. Une attente qui se fait longue. «Nous voulons être relogés dans des logements sociaux décents. Nous avons été recensées et tirées au sort pour la désignation de nos appartements, mais nous sommes toujours à Saket, à vivre dans des conditions inhumaines depuis huit longues années dans ce centre de vacances communal, dépourvu de toutes commodités», fait observer une des participantes. «Notre joie a été de courte durée, puisque nous sommes toujours là, dans des pièces ne dépassant pas les
3 m² et dépourvues de toutes les commodités et dans un climat d'insécurité», renchérit une autre, comme pour exprimer son désarroi devant cette «hésitation incompréhensible» des autorités. Plusieurs centaines de familles ont été déjà relogées par les autorités de la wilaya. Les premières à bénéficier de ce relogement sont ayant vu leurs demeures endommagées par les tremblements de terre successifs qu'a connue ces dernières années, la ville de Béjaïa. Plus de 500 familles touchées par le séisme sont concernées par les différentes opérations de relogement effectuées jusque-là.
Les opérations d'évacuation ont concerné, en priorité, les familles sinistrées occupant des habitations datant de l'ère coloniale implantées au niveau du Plateau Amimoun, dans la haute ville de Béjaïa. Il convient de signaler que les familles figurant sur les listes de l'opération de relogement ont été recensées par la commission d'étude des dossiers des sinistrés dont les habitations sont classées rouge (5) et orange (4), déjà lors du précédent séisme du 18 mars 2021. 

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