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Action politique

Les partis «reviennent à la vie»

Un nombre important de formations politiques a brisé le mur de l'immobilisme et s'est effectivement impliqué dans l'arène politique.

L'activité politique partisane s'est manifestée par des sorties médiatiques, ces derniers jours. Les thématiques abordées sont, dans leur ensemble, en rapport avec la situation générale du pays.
Les sorties des partis commencent à prendre de l'envergure et de la cadence, dans la perspective de rompre avec l'immobilisme qui s'est emparé de la classe politique depuis plusieurs mois. Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, a animé une rencontre en dehors de la capitale, dans le cadre des visites qu'il opère à l'intérieur du pays. Sa dernière entrevue s'est focalisée sur la question de la femme et les conditions de son intégration pleine et entière dans les rouages de l'état et de la société.
À ce propos, le SG du RND a souligné qu'«il est temps d'oeuvrer à consolider les acquis de la femme algérienne, en lui permettant de promouvoir son plein épanouissement, dans tous les domaines. Il y a nécessité d'associer la femme au foyer et la femme rurale, dans l'action politique, en allant vers ces femmes, partout dans le pays», a-t-il martelé. Tayeb Zitouni n'a pas laissé passer le thème du front interne. Il a profité de cette occasion afin de lancer un appel solennel aux Algériens afin qu' «ils soutiennent les positions courageuses exprimées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Idem pour le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, qui s'est déplacé à la wilaya du Bouira, dans le cadre des activités de son parti pour faire connaître son approche et sa démarche sur le thème de «l'approfondissement des réformes et la promotion de la démocratie participative». Sa sortie partisane se voulait plus un appel persistant de la part de l'ANR, pour «la préservation des acquis apportés dans la Constitution de 2020 et oeuvrer à l'application des différentes lois sur le terrain, pour concrétiser les objectifs escomptés», a-t-il signifié.
Le SG de l'ANR a rappelé qu' «il y a eu des efforts consentis pour rétablir la confiance entre l'Etat et le citoyen», a-t-il signalé. Le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour lancer un appel franc à l'adresse de l'ensemble des Algériens, à oeuvrer à la formation d'un front interne fort et à se rallier aux institutions de l'état», a-t-il mentionné. Insistant davantage sur l'urgence de la mise en branle de ce front patriotique interne, il a souligné que «ce front interne fort ne saurait se réaliser sans le ralliement aux institutions de l'Etat, un front qui ne faiblit pas», a-t-il rappelé lors de son déplacement à Tamanrasset.
Les trois sorties desdits partis se sont manifestées par un élément important et qui constitue le dénominateur commun de leur approche, à savoir la défense de l'état national et l'urgence d'asseoir un front interne pour parer aux menaces et aux risques qui guettent le pays et sa souveraineté. Ce genre d'activités devrait se multiplier afin de pouvoir accélérer la cadence de la conscience politique quant aux enjeux qui se dressent devant le pays et pour sensibiliser les Algériens aux dangers qui se manifestent à partir de l'outre-mer, par des forces expansionnistes et néocoloniales. La classe politique est appelée à multiplier ses efforts pour occuper la scène médiatique et politique, afin de donner une espèce de dynamique à la pratique politique dans le pays. Cela ne peut se réaliser sans que les partis eux-mêmes se rendent à l'évidence que le pays est réellement ciblé par des puissances étrangères qui n'arrivent pas à admettre que l'Algérie est souveraine, de par ses positions sur les questions internationales et régionales, et indépendante concernant les dossiers qui constituent le coeur de l'évolution qui affecte le monde actuel. Les partis politiques doivent activer davantage, ils sont appelés à gérer le pays, c'est pourquoi leur implication dans les affaires de l'état relève de leur essence même.
Ce qui est remarquable, ces derniers temps, c'est qu'un nombre important de formations politiques a brisé le mur de l'immobilisme et a repris ses droits pour ce qui est d'une implication en bonne et due forme dans l'arène politique.

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