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1.700.000 étudiants ont retrouvé, hier, les bancs de l’université

Les nouveautés d’une rentrée

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a donné le coup de starter à Mascara. Il annonce des réformes pour faire du secteur la locomotive de l’économie nationale.

Nouveau ministre, nouvelle rentrée et ancien système! C'est hier qu'a été donné le coup d'envoi officiel de l'année universitaire 2022/2023. Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Kamel Bidari, fraîchement nommé à ce poste, a choisi la wilaya de Mascara pour amorcer cette reprise. Ainsi, 1.700.000 étudiants, dont 333.000 nouveaux inscrits, ont retrouvé les bancs des universités à travers les 58 wilayas du pays. Cette nouvelle année universitaire marque le retour du système dit «normal».
Après deux années cauchemardesques à cause de la pandémie de la Covid-19, les campus universitaires seront totalement accessibles aux étudiants. Fini les restrictions liées au coronavirus, avec, notamment les cours en visioconférence. Cela même si cette méthode n'a pas été totalement abandonnée. Elle sera moins utilisée et seulement à certains cours.
Néanmoins, ce ne sera pas la seule nouveauté de cette rentrée. Kamel Bidari a été chargé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de donner un nouveau souffle au secteur. «On fera de l'université la locomotive du développement économique du pays», a déclaré le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors de la cérémonie officielle d'ouverture de l'année universitaire. Il annonce, dans ce sens, qu'une réforme va être menée très prochainement. « Des ateliers seront ouverts auxquels tous les acteurs du secteur participeront afin de donner un nouveau dynamisme à l'enseignement supérieur et la recherche scientifique», soutient-il.
«Le but étant d'ouvrir de nouveaux horizons, de nouvelles opportunités,, de l'adapter à son temps afin que l'université devienne créatrice de richesse», a-t-il poursuivi. Le ministre a également insisté sur la nécessité d'accorder plus d'importance aux sciences humaines et sociales.
«Cela afin qu'elles aient un rôle de relais des besoins de la société auprès des laboratoires de recherche», a-t-il rétorqué non sans révéler qu'un programme est en train d'être développé dans ce sens. Le ministre de l'Enseignement supérieur a souligné l'importance de bâtir une université qui participe à l'édification de la nation et au développement de l'économie, en prêtant attention à l'élément humain. Ces changements doivent s'ajouter au grand chantier qui tient à coeur le chef de l'État, à savoir une refonte totale de la carte des formations proposées par l'université algérienne. Bidari fait part de sa détermination à opérer cette mue au plus vite afin que l'université algérienne forme des diplômés opérationnels, adaptés aux besoins de l'économie nationale.
Il évoque, à ce propos, des formations orientées vers les métiers d'avenir tels que l'intelligence artificielle, la robotique et les énergies renouvelables. «Une grande partie des métiers actuels disparaîtront après des années», explique t-il. Kamel Bidari insiste aussi sur l'importance de nouer des partenariats avec des universités étrangères, comme l'a ordonné le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
À cela, il faut ajouter la réforme, déjà entamée, du système LMD, à travers le décret exécutif 22-208. Une réforme qui doit permettre à long terme de se débarrasser de ce tant décrié système, tout en revalorisant les diplômes universitaires.
Une nouvelle dynamique qui a été accompagnée par le renforcement des moyens humains et matériels du secteur. Ainsi, 45.000 nouvelles places pédagogiques à travers le pays, ont été réceptionnées. Il est également question de 20.000 nouveaux lits.
Le secteur a également bénéficié de l'ouverture de 2.100 nouveaux postes d'enseignants afin de renforcer l'encadrement pédagogique des établissements d'enseignement supérieur, ce qui a permis d'atteindre 65.000 enseignants de différents grades dont 47% ayant le grade de professeurs. Il s'agit là de redonner à l'université algérienne sa lueur d'antan. Kamel Bidari, fin connaisseur du secteur, réussira t-il ce défi? Wait and see...

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