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Lutte contre le crime économique

Les douanes et la justice accordent leurs violons

Un pas important qui reflète une nouvelle approche de lutte basée sur la consolidation des mécanismes judiciaires dans les milieux lourdement affectés.

En vue de porter la lutte contre la corruption sous toutes ses formes à une vitesse supérieure, de nouveaux mécanismes se mettent en place. Ces derniers s'articulent autour de la constitution d'un front qui puisera sa force dans la conjugaison des efforts de plusieurs secteurs sensibles.
L'objectif étant de cibler les niches les plus névralgiques des réseaux de la corruption, pour les isoler en vue de les éradiquer. C'est dans cette optique que le développement de la coordination et de la coopération entre les douanes et le secteur de la justice a été l'axe central d'une Rencontre nationale organisée, samedi à Alger, consacrée essentiellement à «l'examen des contentieux douaniers dans leur volet relatif à la poursuite judiciaire et à l'application des décisions de justice pour parvenir aux meilleurs moyens de lutte contre le crime économique». Un pas important qui reflète une nouvelle approche de lutte basée sur la consolidation des mécanismes judiciaires dans les milieux lourdement affectés par le crime économique et la corruption. Un rapprochement qui se profile à travers la dotation des mécanismes de gestion de l'argent public d ‘un contrôle plus efficace et d'un suivi rigoureux des pratiques financières et douanières. Autant dire que le changement dans la nature des actions ne peut aboutir qu'à un changement dans la valeur des résultats. Autrement dit, cette passerelle établie entre la justice et le secteur des douanes, reflète, en plus de l'identification des foyers de corruption, la mise en place de mécanismes spécifiques aux différentes situations, auxquelles se heurte la lutte. C'est dans cette optique que le ministre des Finances Brahim Djamel Kassali a souligné lors de l'ouverture de cette rencontre, l'importance de «la relation de coopération établie entre le secteur de la justice et la direction générale des douanes (DGD), et le rôle de cette dernière et ses efforts en matière de protection de l'économie nationale contre les différents types de crimes». Il faut dire que de telles orientations ne peuvent être efficaces que si elles s'inscrivent sur le long terme, et dans la régularité des actions menées. C'est à travers un rythme soutenu que ces mécanismes prendront un ancrage fort et efficace, à même d'inscrire des résultats susceptibles d'impacter l'économie nationale. Dans ce sillage, le ministre a insisté sur «l'organisation future d'autres rencontres centrales et locales, pour consacrer une communication permanente entre les deux parties pour mieux coordonner, et partant lutter efficacement contre le crime économique et préserver les intérêts du Trésor public». Une nécessité qui s'explique par la fragilité et la position du secteur des douanes qui se trouve au centre des opérations financières de grande envergure, et demeure à ce titre, exposé aux malversations et aux actions de sabotage. En somme, la création de cette coordination se présente comme un renforcement de la protection des points névralgiques de l'économie nationale à travers, la présence permanente de la vigilance judiciaire. Dans ce sillage, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabbi a souligné, dans une allocution, lue en son nom par le secrétaire général du ministère de la Justice, l'importance de «renforcer l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de moderniser les méthodes de travail à l'administration des douanes, ce qui permettra de protéger notre économie contre les pratiques contraires aux législations et réglementations mises en place par l'État en vue d'améliorer le climat des affaires et de l'investissement et de lutter contre les différentes formes du crime économique tel que défini dans la Constitution de 2020».

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