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Ils refusent de vendre des manuels scolaires

Les directeurs des CEM se rebellent

Ils considèrent que cette action est purement commerciale et n’entre pas dans les prérogatives des directeurs d’établissements, ni des intendants.

Prenant les devants pour confirmer sa position dans le problème épineux de la vente des manuels scolaires, lors de la prochaine rentrée, le Conseil national autonome des directeurs de l'enseignement moyen, (Cnadem) a dores et déjà annoncé «boycotter l'approvisionnement et la vente de manuels scolaires et de ne recevoir et distribuer que la part moyenne, dans le cadre de la distribution gratuite uniquement par le Crddp, tout en maintenant toutes les formes du précédent boycott du manuel, en vigueur dans tous les cas jusqu'à la publication d'une position nationale unifiée». Une situation qui prévaut depuis l'année dernière et soulève moult interrogations de la part des parents, qui n'arrivent pas à comprendre comment un secteur aussi stratégique, n'arrive pas à résoudre des problèmes d'ordres technique et organisationnel, au point d'engendrer des perturbations aux élèves et aux parents, dès le début de l'année scolaire.
Il faut dire que les choses ne sont pas aussi simples et que ce problème vient s'ajouter à un lot de conflits entre le corps des enseignants et sa tutelle. Une aggravation de ce bras de fer rythmé par une succession de grèves et d'arrêts de cours, et qui s'articule essentiellement autour des conditions socioprofessionnelles des enseignants, la considération de leur statut et la révision de la grille des salaires, pour ne citer que cela. C'est précisément ce qui a alimenté ce marasme qui prévaut depuis des années et qui n'a pas manqué de causer des retards importants au bon déroulement des cours et des examens. Cependant, il faut convenir que la situation est en pleine évolution, du fait que les pouvoirs publics ont entamé une série de mesures pour répondre aux revendications des enseignants et des directeurs d'établissement, notamment en ce concerne la hausse du point indiciaire et la révision de l'IRG.
Cela étant, la position prise par le Cnadem sur l'impératif d'externaliser la vente des manuels scolaires s'explique, aux yeux de certains responsables du secteur de l'éducation, par la nature même de cette activité, qui demeure une action purement commerciale et qui n'entre pas dans les prérogatives et les missions des directeurs d'établissements ni des intendants. D'autre part, il est indéniable que les élèves et les parents ne peuvent continuer à subir les effets d'un conflit qui pourrait s'accentuer à chaque rentrée scolaire. C'est dans cette optique que certains syndicats, tels que le Snapest, préconisent de trouver un terrain d'entente sur la base d'un renforcement immédiat des contrôles inhérents à cette vente, en vue d'alléger le poids et la responsabilité de cette tâche, pour les responsables des écoles.

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