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Une note de conjoncture émanant de la Banque d'Algérie l'a annoncé

Les chiffres sont au vert

Cet excédent aurait pu être plus important s'il n'y avait pas eu le ralentissement de l'économie mondiale et la flambée des prix des denrées alimentaires.

La dernière note de conjoncture de la Banque d'Algérie (BA) a révélé que «le solde global de la balance des paiements, au cours des neuf premiers mois de 2022, a affiché un excédent appréciable de 11,830 milliards de dollars, contre un déficit de 2,477 milliards de dollars à fin septembre 2021».
Cette nette amélioration en ce qui concerne la balance des paiements, est en rapport direct avec la hausse des exportations d'hydrocarbures et à la progression des exportations de biens hors hydrocarbures, dans un contexte marqué par une légère augmentation des importations de biens», selon les experts qui ont fait ce travail d'analyse et de statistiques au niveau de la BA.
Il est a rappeler que la conjoncture pétrolière a joué, d'une manière déterminante, dans cette amélioration de la balance des paiement à travers un dépassement de 11,830 milliards de dollars.
L'année 2022 a été caractérisée par une augmentation significative des prix des hydrocarbures. Cette hausse a permis au Trésor public d'avoir plus d'avoirs en devise.
Les experts financiers du pays ont rappelé, à travers la note de conjoncture des neuf premiers mois de 2022, qu'«à la fin septembre 2022, les exportations d'hydrocarbures ont enregistré une forte hausse de 18,48 milliards de dollars, comparativement à fin septembre 2021, passant ainsi de 24,10 milliards de dollars à 42,58 milliards de dollars à fin septembre 2022», rappelle la note de conjoncture de la Banque d'Algérie.
Le dépassement enregistré dans la balance des paiements est surtout lié à la hausse historique des prix du gaz.
La note de conjoncture a consacré une bonne partie de son analyse, en termes de bilan financier, aux causes directes qui ont influé sur le résultat de la conjoncture de 2022, soulignant que «le prix moyen du pétrole a atteint 109 dollars le baril pour les neuf premiers mois de 2022, contre 72,7 dollars le baril pour l'année 2021, tandis que le prix du gaz a plus que doublé pendant cette même période, passant de 5,2 USD/ millions de BTU en 2021 à 11,5 USD/ millions de BTU au cours des neuf premiers mois de 2022. Il est à rappeler que les exportations d'hydrocarbures ont atteint, à fin septembre 2022, leur plus haut niveau depuis huit ans», assène-t-on.
Contrairement aux attentes des pouvoirs publics, les exportations en FOB n'ont pas participé, d'une manière significative à l'amélioration de la balance des paiements, qui s'est traduite par un excédent remarquable. La note de conjoncture de la B.A. a précisé que les exportations de biens ont atteint 4,35 milliards de dollars à fin septembre 2022 contre 3,08 milliards de dollars à la même période de l'année précédente, soit une hausse de 1,27 milliard de dollars. Contrairement à certaines avis qui circulaient sur la scène financière et commerciale à propos de recul de la cadence de l'importation de biens en FOB, la note signale que «les importations ont légèrement augmenté de 898 millions de dollars (+3,21%) par rapport à la même période de l'année précédente, passant ainsi de 27,97 milliards de dollars à 28,87 milliards de dollars à fin septembre 2022», a-t-on signalé. La décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d'aller vers un objectif qui consiste à réaliser un résultat probant en matière d'exportations afin d'atteindre le chiffre de cinq milliards par an, a permis à la balance commerciale de connaître une légère amélioration, à travers l'exportation des biens hors hydrocarbures par l'intermédiaire les «demi-produits», les biens alimentaires et les produits bruts. Ce dépassement dans la balance des paiements aurait pu être plus important s'il n'y avait pas eu la conjoncture internationale caractérisée par la pandémie de Covid-19, qui a provoqué le ralentissement de l'économie mondiale et la flambée des prix des denrées alimentaires, suite aux retombées du conflit russo-ukrainien.
L'Algérie a réformé son arsenal juridique, dans le but d'assainir l'appareil économique et créer un climat propice à la relance du processus de l'investissement et de la croissance économique. Ces améliorations vont permettre à l'économie du pays d'enregistrer de meilleures performances et conjonctures en matière d'excédent financier et commercial. 

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