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Grève des syndicats autonomes à Béjaïa

Le secteur de l’éducation affecté

Le mouvement a été largement suivi dans le secteur de l’éducation et très peu dans d’autres secteurs.

Pas moins de 30 syndicats autonomes, présents essentiellement dans le secteur de la Fonction publique, ont organisé hier une journée de protestation contre deux projets de loi régissant le monde du travail. 20 syndicats autonomes relevant du secteur de l'éducation, un autre dans le secteur de la formation professionnelle. Six autres dans celui de la santé publique et deux syndicats respectivement dans les secteurs des affaires religieuses et de la poste se sont donc associés pour dénoncer «l'élaboration unilatérale de deux projets de loi», qualifiés de «mépris à l'endroit des travailleurs et de leurs représentants». Exception faite de l'Union de wilaya de Béjaïa (Ugta), et le Snapap, qui ne sont pas inscrits dans cette démarche de protestation sur la terrain, les autres syndicats étaient de la partie pour paralyser essentiellement le secteur de l'éducation. L'Ugta s'est exprimée via des déclarations publiques ayant sanctionné les différentes réunions de sa commission exécutive concluant les cinq conférences de daïra avec pour ordre du jour un point de vue sur les deux projets de loi régissant le monde du travail. Ces deux projets de loi ont fait, hier, l'objet d'une protestation intitulée «journée de protestation», compris comme un mouvement de grève nationale. Le démarcation de l'Union générale des travailleurs algériens, dont la Centrale syndicale, qui n'a pas appelé à la grève, a fait que le mouvement d'hier n'a pas du tout affecté le secteur économique et industriel dans la wilaya de Béjïa, a indiqué Aziz Hamlaoui, secrétaire général de l'Union de wilaya de Béjaïa, qui a rappelé les différents communiqués rendus publics à ce sujet «le contenu des deux projets de loi relatifs à la prévention et au règlement des conflits collectifs de travail et celui de l'exercice du droit syndical vise à museler les libertés et à réduire le champ syndical», avait noté l'Ugta de Béjaïa dans un précédent communiqué où elle s'insurgeait particulièrement contre 24 articles du projet de loi relatif à l'exercice syndical et 15 autres contenus dans le projet relatif à la prévention et au règlement des conflits sociaux dans le monde du travail.
Les syndicats autonomes, pour leur part ont agi, hier, sur le terrain. Une sorte de démonstration de force pour d'abord tester leurs forces mais également interpeller les parlementaires qui débattaient depuis hier de ces deux projets de loi présentés par le gouvernement. Pour Nabil Ferguenis, du Syndicat national des travailleurs de l'éducation: «Nous avons réussi la pari de montrer au gouvernement que les travailleurs ne sont pas d'accord avec sa démarche, à travers les deux projets de loi relatifs à l'exercice syndical», qui rappellent la lettre de protestation adressée aux députés et aux sénateurs.

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