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Mohamed Boudiaf

Le révolutionnaire au long cours

Mohamed Boudiaf eut incontestablement une vie révolutionnaire riche en rebondissements. Des épisodes ont marqué son riche parcours de Moudjahid et de dirigeant politique et militaire, bien après avoir impulsé l’élan salvateur devant mener à la libération du pays.
Mohamed Boudiaf est surtout un incontournable du groupe des Six. Il était aux côtés de Larbi Ben M’hidi, Mustapha Ben Boulaïd, Krim Belkacem, Didouche Mourad et Rabah Bitat, lors de la réunion du 23 octobre 1954, pour dessiner les contours de la guerre de libération. L’on retient que Mohamed Boudiaf était chargé avec Didouche Mourad de la proclamation du FLN . Mohamed Boudiaf est né le 23 juin 1919 à M’sila, en Algérie. Après avoir effectué ses études dans cette même ville, il travailla dans l’administration. À l’instar d’autres glorieux noms de la Révolution algérienne, il fut envoyé au front durant la Seconde Guerre mondiale. Après les évènements sanglants du 8 Mai 1945, à Sétif, Guelma et Kherrata, il s’engage dans les mouvements nationalistes algériens, et adhère au Parti du peuple algérien (PPA) puis au Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (Mtld). Il participe alors à la création de l’Organisation spéciale (OS). Vers la fin de 1947, il en constitue une cellule pour le département de Constantine. Lorsque l’OS fut démantelée en 1950, Boudiaf est jugé avec les autres membres dirigeants de l’organisation. Il est condamné par contumace pour ses activités militantes. En 1952, il dû militer au sein de la communauté immigrée algérienne en France. Cet ancien de l’OS fera, une nouvelle fois partie, comme coordonnateur général, du « Groupe des 22 », qui organise la préparation de la lutte armée désormais certaine. À l’issue du Congrès de la Soummam, en août 1956 il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (Cnra). Le 22 octobre 1956, il est arrêté, avec d’autres chefs du FLN, par l’armée française à la suite du détournement de l’avion civil marocain qui le menait vers la Tunisie. Il dirige alors depuis sa prison la Fédération de France du FLN et est nommé en 1958 ministre d’État du Gouvernement provisoire de la République algérienne (Gpra), à sa création, puis vice-Président en 1961. Il est libéré le 18 mars 1962 après les accords d’Évian. 

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