L'Expression

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Hassani Abdellali Chérif élu président du mouvement

Le MSP sur la voie de la participation

L'opération a bel et bien réussi et les résultats sont là, le candidat de la «succession» a été entériné président du MSP par le nouveau Conseil consultatif fraîchement élu.

Les travaux du 8e congrès du Mouvement de la société pour la paix (MSP) se sont soldés par la mise en place d'un nouveau Conseil consultatif national qui, à son tour, a entériné la candidature et la nomination au poste du président du MSP, Hassani Abdellali Cherif en remplacement du président sortant, Abderrezak Makri. Ce qu'il faut signaler, c'est que l'ex-ministre de l'Industrie, Abdelmadjid Menasra, a retiré sa candidature avant la réunion du nouveau conseil consultatif du mouvement sans qu'il avance les raisons et les tenants et les aboutissants de son retrait inopiné et inattendu.
Il était clair que l'aboutissement des travaux du congrès du MSP allait connaître ce sort et cette finalité. Il y avait des prémices qui plaident avec force que le courant du Makri allait remporter la bataille de la présidence et se maintenir en tant que courant puissant au sein du mouvement face au courant «participationniste» incarné par l'ex- président du MSP, Aboudjerra Soltani.
Mais ce à quoi la base du MSP ne s'attendait pas, c'est bien le retrait inattendu et surprise de l'ex- transfuge du MSP, Abdelmadjid Menasra en l'occurrence.
L'affaire du retrait de Menasra s'explique, selon certaines sources proches du cercle décisionnel au niveau du MSP, comme une sorte de sanction morale à celui qui voulait défier les structures du mouvement et sortir de la tradition organique du parti en allant jusqu'à annoncer sa candidature à la présidence du MSP via les réseaux sociaux, et plus précisément à travers Facebook.
Le président de la commission de préparation du congrès, avait fait allusion à cette affaire sans qu'il en parle trop pour permettre à la base de bien gérer la période de pré congrès et éviter d'attiser les clivages et les divisions claniques au sein du Mouvement de la société pour la paix (MSP).
La «crise» qui s'est manifestée au sein du MSP et que la direction sortante a exploité en sa faveur pour tirer à boulets rouges sur ses adversaires au sein du mouvement, à savoir l'accusation du président sortant d'avoir «tissé une toile à même de se maintenir à travers d'autres éléments qui lui sont proches».
La question de la «succession» a vite fait de se propager en gagnant d'un temps de débat tel que voulu par les partisans et les adeptes du président sortant qui plaidait la cause de leur candidat à la présidence du mouvement, à savoir Hassani Abdellali Chérif.
L'opération a bel et bien réussi et les résultats sont là, le candidat de la «succession» a été entériné président du MSP par le nouveau conseil consultatif fraîchement élu. Ce qu'il faut retenir de ce 8e congrès du MSP, c'est que les deux tendances qui se sont affrontées avant l'ouverture des travaux du congrès se sont toutes entendues à ce que la ligne du MSP doit prendre en considération «l'évolution de la situation politique du pays».
Ce qui laisse entendre que les deux courants qui constituent la trame de fond du Mouvement de la société pour la paix (MSP), sont d'accord de s'impliquer dans la nouvelle dynamique politique nationale en adhérant dans les grands axes développés et défendus par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

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