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Béjaïa

La société civile se concerte

L’ensemble des réflexions fera l’objet de recommandations qui seront soumises à débat lors des Assises nationales, prévues prochainement à Alger.

Organisé à l'auditorium du campus universitaire d'Aboudaou de l'université de Béjaïa, le 1er. séminaire de la société civile de la wilaya de Béjaïa a vu la participation de 106 associations locales et quelque 300 adhérents. «L'action des associations doit être à la hauteur des aspirations de développement du pays», indiquent les participants soulignant, à l'ouverture des travaux, l'impérative nécessité de «relever l'action des associations à la hauteur des aspirations de développement du pays» avant de mettre l'accent sur leur rendement, leur innovation et leur capacité de projection à être en permanence à l'écoute de la population. Réunis pour établir le bilan de leur activité, favoriser l'échange entre eux et élire les délégués de wilaya à la prochaine conférence nationale de l'Observatoire national de la société civile, plusieurs participants ont insisté sur les changements à faire valoir pour contribuer à «trouver les solutions nécessaires aux obstacles et défis qui se posent à l'Algérie», a souligné un intervenant. Il a mis le doigt, à ce propos, sur l'effort à faire d'abord pour assurer, d'une part, la cohésion entre les associations, et, d'autre part, entre ces dernières et la société civile.
Quatre ateliers ont été installés pour examiner les solutions à mettre en oeuvre dans les axes en rapport avec «la démocratie participative», «la moralité des actions des associations», «les actions de vivification et dynamisation des actions» et «les besoins des associations».
L'ensemble des réflexions fera l'objet de recommandations qui seront soumises à débat lors des assises de la conférence nationale, prévue prochainement à Alger, a expliqué Mousssa Sobhi, représentant de l'Observatoire national de la société civile.
À Béjaïa, des milliers d'associations ont été agréées à la faveur de l'ouverture démocratique en 1988. Si certaines ont montré une réelle efficacité dans leurs activités annuelles justifiant les énormes subventions allouées par les pouvoirs publics, d'autres par contre ont brillé par leur absence sur la terrain. Bien que dotées de sommes importantes aussi bien par l'Assemblée populaire de wilaya, que l'Assemblée populaire communale, ces associations budgétivores sont restées inactives.
À plusieurs reprises, les vrais acteurs associatifs ont montré leurs inquiétudes face à cette manière de faire et ont exigé que des enquêtes soient lancées pour savoir «où va l'argent des contribuables». Toutes ces questions sont connues de tous et la complicité entre les pourvoyeurs des fonds et ces acteurs véreux est établie. Il ne reste plus qu'a réagir pour redonner plus de force aux véritables acteurs du mouvement associatif. 

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