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Azazga

La société civile crie au secours !

Au secours, la mafia du foncier revient ! C’est en ces termes que la société civile de la commune d’Azazga s’en est remise aux plus hautes autorités du pays, chez lesquelles elle espère trouver une oreille attentive pour stopper les graves actes que risque de subir leur localité. « Nous les représentants de la société civile de la commune d’’Azazga, comités de villages, partis politiques et associations, venons respectueusement. porter à votre connaissance les décisions arbitraires de Monsieur le Wali de Tizi-Ouzou dont le résultat est la création d’un climat de tension et de risque de dérapage dans notre commune », lit-on dans une lettre remise à notre rédaction par un groupe de citoyens. Tout a commencé le 14 décembre 2021, quand le wali de Tizi-Ouzou a procédé à l’installation de l’Assemblée populaire communale ainsi que son Président élu par les membres de l’APC d’Azazga et conformément à la réglementation en vigueur. Cependant, précise la même lettre, le Président de cette APC qui compte 19 élus « n’a pas pu installer son exécutif malgré les multiples tentatives de trouver un consensus avec les dix autres élus de tendances différentes ». La nature ayant horreur du vide, cette situation de blocage, a aiguisé l’appétit d’une certaine faune biberonnée à la rente, aux vols et aux passe-droits. « Cette situation de blocage a été créée par les agissements machiavéliques de la mafia du foncier », ont écrit ces citoyens dans leurs doléances aux hautes autorités soulignant que cette même mafia a « actionné ses relais au sein de l’administration et l’Assemblée ». Le but recherché à travers cette manœuvre est clair : il s’agit tout simplement de créer un climat de pourrissement en bloquant, notamment cette commune et par la même le développement local. La suite sera alors toute facile pour ces voraces qui veulent « accaparer le peu de foncier qui reste pour la commune ». Les citoyens s’interrogent, dans leur missive, sur la passivité des autorités locales. « Il y a lieu de signaler que Monsieur le Wali n’a jamais fait une initiative pour régler ce blocage injustifié et de mettre la partie bloquante devant ses responsabilités ». En revanche, ils signalent dans leur requête que sur un arrêté non fondé (arrêté N° : 2453 du 21/08/2022), le wali a pris la décision de nommer un administrateur pour gérer les affaires de la commune, ce que les citoyens trouvent en contradiction avec les lois de la République. « La désignation d’un administrateur ne peut parvenir qu’après la dissolution de l’Assemblée populaire communale par un décret présidentiel, ainsi Monsieur le Wali de Tizi Ouzou et par son arrêté s’est substitué au Président de la République ». 

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