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Coopération algéro-chinoise

La recherche scientifique et l'innovation en premier

Un renouvellement des mécanismes de coopération avec la Chine s'impose naturellement dans le sillage de la transition économique.

«La coopération fondée sur cette nouvelle vision sera renforcée à la faveur de projets conjoints de formation, de recherche et d'innovation dans des domaines prioritaires pour le gouvernement et le secteur, à savoir la sécurité alimentaire, la sécurité énergétique, la sécurité sanitaire, l'intelligence artificielle et les mathématiques et leurs applications dans divers domaines». C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, lors de sa rencontre avec l'ambassadeur de Chine, Li Jian ce jeudi à Alger. Une coopération stratégique qui rejoint les grands axes de développement de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique en Algérie. Des domaines qui ont connu ces deux dernières années, une revalorisation certaine.
Le projet de création des deux grandes écoles supérieures de mathématiques et d'intelligence industrielle reflètent une volonté sans failles de l'Etat à joindre le développement scientifique et la formation au développement économique. À ce titre, un renouvellement des mécanismes de coopération avec des partenaires aussi solides que la Chine, s'impose naturellement dans le sillage de la transition économique, énergétique et sanitaire. Dans cette optique, les deux parties se sont dites prêtes à «revoir les programmes d'échanges universitaires, de bourses et de mobilité des chercheurs au service de la coopération reposant sur les projets de formation, de recherche et d'innovation entre les deux pays».
Le but étant de doter l'enseignement supérieur et l'université de moyens de développement et de modernisation susceptibles d'engendrer une force de propositions pour relever les défis dans l'ensemble des domaines. Dans ce sillage, Benziane a souligné que «l'importance pour les deux parties d'échanger leurs expériences et pratiques positives, notamment s'agissant de l'emploi des diplômés universitaires, des méthodes de gouvernance et de la modernisation de l'université». Des axes fondamentaux pour permettre à l'université de jouer un rôle prépondérant dans l'édification d'une société et d'une élite forte et prête à mener le pays vers un renouveau politique, social et économique. Pour ce faire, des conditions et des pratiques plus profondes sont requises dans la relation entre les deux pays. Hormis l'importance de l'intégration de la pratique de la langue chinoise dans les établissements éducatifs algériens, les deux pays s'engagent à donner un rythme plus soutenu aux activités de la commission mixte algéro-chinoise.
Les deux parties ont fait savoir qu' «elle sera marquée par la mise en place de nouveaux mécanismes de coopération adaptés aux évolutions en cours dans les deux pays et la reformulation de l'accord-cadre et du règlement juridique régissant les relations de coopération et les échanges universitaire en accord avec les aspirations des deux parties». Une reformulation qui reflète un élan d'accélération et de remise à niveau de la nature des échanges dans ce domaine. Un besoin qui découle des nouvelles dispositions qui se profilent à travers les réformes profondes engagées par l'Etat ces deux dernières années. D'où l'existence d'ouvertures franches aujourd'hui pour le développement scientifique et la modernisation de l'université. Ce qu' a tenté d'expliquer le ministre lors de cette rencontre, indiquant une «nouvelle vision en matière de coopération universitaire qui repose sur un partenariat constructif favorisant le jumelage à travers la conclusion d'accords mutuellement bénéfiques».

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