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Le professeur Djamel Eddine Nibouche

«La mort subite nous interpelle»

Deux millions de personnes périssent par mort subite dans le monde. Le phénomène devient une préoccupation de santé publique, notamment en Algérie.

Des joueurs de football qui décèdent d'une crise cardiaque en plein match, des personnes qui périssent au cours de leur transfert à l'hôpital suite à un malaise, ou encore des citoyens qui rendent leur dernier soupir en se rendant au travail... Ces exemples sont légion en Algérie. Aussi, le professeur. Djamel Eddine Nibouche, chef de service cardiologie à l'hôpital Nefissa Hamoud, tire la sonnette d'alarme et appelle à faire face avec les armes adéquates à la mort subite.
Une mort qui tue, mais qui peut être évitée en adoptant les parades adéquates, explique le professeur Nibouche qui insiste d'abord sur la notion de dépistage, laquelle «devient extrêmement importante». «Aux USA les statistiques les plus abouties font état de 400.000 décès par mort subite, alors qu'en France l'on recense entre 40.000 et 60.000 par décès de ce type par an.
Le phénomène engendre un taux de mortalité non négligeable en Algérie. Nous faisons ici face à une préoccupation de santé publique», explique le professeur Nibouche dans l'émission l'Invité de la rédaction sur les ondes de radio Alger chaîne 3. Le prufesseur Nibouche qui énumère les causes de la maladie cardiaque recommande vivement de revoir le mode d'intervention face à la détresse cardiaque.
«L'intervention rapide est à revoir car nos ambulances ne sont pas équipées de défibrillateurs. Il n'y a pas de phase car lorsqu'on appelle le Samu il n'y a pas de réactivité suffisante et ce n'est pas efficace» s'insurge le professeur Nibouche qui invite à prendre exemple en matière d'intervention rapide face à la crise cardiaque, sur les des pays comme les Etats-Unis, où, le patient est pris en charge dans les dix minutes qui suivent l'événement cardiaque. «Ce sont des équipes mobiles; véritables unités d'urgences, qui prennent immédiatement en charge les victimes de malaise cardiaque»,dit-il en recommandant de former les urgentistes à domicile. Il devient inadmissible de laisser périr les patients. «Les rues doivent disposer de défibrillateurs en bon état de marche et utilisables à tout moment.
Le défibrillateur automatique, dans les pays développés, a sauvé un nombre impressionnant de vies humaines», souligne le professeur Nibouche.
Deux millions de personnes périssent par mort subite dans le monde. Il est souvent à l'origine de 35% des décès,est-il rappelé sur le plateau de la Radio nationale Alger chaîne 3. Aussi, le professeur Nibouche réitère la nécessaire formation des urgentistes, laquelle est selon «l'une des priorités» à mettre en oeuvre pour éradiquer le mal, car «mourir en cours de transfert à l'hôpital devient insupportable».
Selon le professeur Nibouche, les séquelles de la Covid-19 doivent dicter une consultation médicale. L'accumulation du stress, sans possible récupérations physique et morale, risque d'être mortelle, fait savoir le professeur qui salue les efforts du ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid en matière de prise en charge des malades et d'amélioration et de mise à niveau des structures d'accueil.

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