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Blanchiment d'argent et financement du terrorisme

La lutte se renforce

Il s'agit d'un mécanisme de protection de l'économie nationale et du système financier et bancaire contre cette dangereuse criminalité.

Visant à renforcer les actions de lutte contre le phénomène du blanchiment d'argent et du financement du terrorisme, les nouvelles dispositions juridiques se précisent à travers le projet de loi présenté ce jeudi devant les membres du Senat. Dans ce sens, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Abderrachid Tabbi a précisé qu' «il s'agit d'un mécanisme de protection de l'économie nationale et du système financier et bancaire contre cette dangereuse criminalité. Il vient compléter les dispositions prévues dans le projet de loi modifiant et complétant le Code pénal, soumis pour examen au Secrétariat général du gouvernement, et qui qualifie d'acte terroriste le financement de la prolifération des armes de destruction massive et en fixe les peines encourues».
Un renforcement des textes, qui renseigne sur l'importance pour l'Algérie de se mettre au diapason des systèmes judiciaires internationaux, conformément aux conventions signées, visant à constituer un front fort contre les effets dévastateurs de ce fléau. L'argent étant le nerf et l'essence qui nourrit les actions du terrorisme, le blanchiment d'argent en représente une source incontournable. Dans cette optique, ce projet de loi vise à détruire ces systèmes de financement à travers l'éradication des niches de blanchiment. Dans ce cas de figure, les mécanismes de lutte contre cette criminalité nécessitent une consolidation juridique claire. À e titre, le ministre a souligné que «ce projet de loi se décline en cinq principaux axes dont certains portent sur la révision de différents termes pour plus de précision, la définition des obligations des intervenants dans l'opération de prévention et de la lutte contre le blanchiment d'argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive».
Cela étant, la portée de cette mesure ne se limite pas aux seules actions de blanchiment. Il s'agit en profondeur d'adopter des comportements et des fonctionnements, alertes, au sein des organismes et professions qui peuvent être des relais pour les actions de blanchiment.
Toute la problématique réside dans l‘importance de mettre des garde- fous susceptibles de détecter les risques et les menaces liées au financement du terrorisme. Il va sans dire, qu'il s'agit de l'engagement des professionnels, des élus, et des citoyens pour une contribution effective dans cette lutte. D'autant plus que devant la reprise de l‘économie nationale confirmée par des résultats probants, les effets et les conséquences de ces actes de blanchiment représentent une menace assassine. Dans ce sillage, le ministre met en garde, en précisant, que «le projet prévoit également «des sanctions administratives infligées aux entreprises financières, aux institutions et aux professions non financières, telles que les avocats, les notaires, les commissaires-priseurs, les gérants ou leurs assistants en cas de manquement aux obligations qui leur sont assignées, et les obligent à signaler à l'organe spécialisé toute opération suspecte». Cela étant, il y a lieu de convenir que les voies et les pratiques sournoises pour blanchir de l'argent destiné au terrorisme demeurent innombrables. Ils peuvent affecter les organismes les moins soupçonnés.
Dans ce sillage, le ministre n' a pas manqué de souligner «la nécessité pour les associations et les organisations non lucratives» de « respecter les règles de conduite prudente, notamment en ce qui concerne l'acceptation des dons et des aides financières de source inconnue et issus d'activités suspectes».

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