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Dégel d'un mégaprojet de production d'huile de table

La fin des crises chroniques?

Inauguré au premier trimestre 2023, ce projet couvre toutes les étapes de production de ce produit alimentaire. Un bel exploit qui ne doit pas tomber entre les mains des spéculateurs...

L'Algérie aspire à assurer sa sécurité alimentaire. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en a fait une priorité. Il a ordonné au gouvernement de mettre en place un plan spécial pour permettre au pays d'assurer son autosuffisance en produits alimentaires de première nécessité.
La priorité a été donnée au blé et au lait. À ce propos, le premier magistrat du pays annonce que des projets d'investissement sont en cours d'étude concernant des usines de production de sucre issu de la betterave sucrière, ou de production locale du lait en poudre. Néanmoins, c'est l'une des grandes priorités du gouvernement. Il s'agit d'un produit dont les crises chroniques secouent l'Algérie fréquemment, ces dernières années.
Le conflit en Ukraine n'est pas venu arranger les choses. Il a provoqué des pénuries dans le monde entier à cause du manque de matière première qui provient essentiellement de ce pays de l'Europe de l'Est. Une situation que l'Algérie ne veut plus jamais vivre! C'est dans ce sens qu'elle a revu toute sa stratégie en la matière. Elle compte produire l'huile, de la matière première jusqu'au produit final. Le président Tebboune assure que ce bel exploit se fera dans 6 ou 7 mois. Cela à la faveur du dégel d'un mégaprojet en suspens depuis des années.
«Il permettra à l'Algérie dans 6 ou 7 mois de produire ses huiles localement», a soutenu le président de la République, samedi dernier, lors de l'ouverture de la rencontre gouvernement-walis. «Un projet qui couvre toutes les étapes allant de l'agriculteur producteur de colza en passant par la trituration puis le conditionnement», a-t-il détaillé. Un projet d'envergure qui a toutes les chances de réussir. Car, l'Algérie a expérimenté, l'an dernier, la culture du colza. Une expérience des plus fructueuses puisqu'elle a donné de très bons résultats. Beaucoup d'agriculteurs ont, par la suite, décidé de sauter le pas. Il se sont lancés dans l'aventure ce qui permettra à cette usine d'avoir, à portée de main, la matière première nécessaire.
L'objectif étant de couvrir d'abord les besoins du marché local avant de se diriger vers l'importation. Un grand défi, de belles ambitions qui doivent permettre ainsi à l'Algérie de se débarrasser définitivement du problème de l'huile de table, devenu chronique. Le pays est souvent «bercé» par des tensions sur cette matière. D'ailleurs, ces derniers jours, les citoyens se plaignent d'un manque au niveau des commerces. «Il n ‘ y a pas encore de pénurie mais il faut faire plusieurs magasins pour en trouver», assurent-ils. Les consommateurs font également remarquer que le bidon de 5 litres est quasiment introuvable. La semaine dernière, les producteurs étaient rassurés en assurant que la production était conséquente et suffisante pour répondre à la consommation locale. Ils ont mis sur le dos de la rumeur l'existence d'une quelconque pénurie.
Quelques jours après la rumeur, les citoyens se sont rués vers leur épicerie pour constituer de grands stocks. Un effet de panique qui a provoqué une surconsommation. Ce qui dénote encore une fois de l'existence d'une mafia, sans foi ni loi, qui joue avec le «pain» des citoyens pour se remplir les poches. En plus de la «libération» de ces grands projets et l'encouragement à l'investissement, il est primordial de se pencher sur le cas de cette nouvelle «Issaba». Il y va du bien-être des citoyens...

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