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Algér

La capitale en liesse

Alger a vibré, hier, au rythme de «Tahya El Djazaïr», «One, Two, Three, Viva l'Algérie», et «Ikhwani la tensaw chouhada (Chers compatriotes, n'oubliez pas nos Martyrs)», et des chants des différentes troupes folkloriques.

Des larmes de joie des Algérois et Algéroises de tout âge, des visages d’anciens moudjahidine et moudjahidate émus et concentrés, des youyous qui fusaient de partout, des portraits de martyrs. Beaucoup de couleurs aussi, notamment celles du drapeau national porté sur le dos quand il n’était pas porté sur la tête ; en un mot c’était la fête.
L’esprit du sacrifice consenti par nos aïeux tombés au champs d’honneur était au rendez-vous, hier, Dans la capitale du pays, à l’occasion des festivités de la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la révolution de Novembre 1954. L’ambiance était déjà à son comble, dans les rues et artères du centre d’Alger, plusieurs heures avant le grandiose défilé, qui a fait vibrer la capitale et les cœurs des passants. Un défilé de fanfares grandiose a été organisé, hier à Alger, dans une ambiance conviviale, empreinte de grande fierté, et ce en présence d’un très grand nombre de familles.
La commémoration de cette date historique a revêtu, en effet cette année, un caractère exceptionnel dans l’Algérois. Les valeurs nobles et les sacrifices consentis par nos martyrs inspirent les jeunes, qui demeurent attachés aux principes de la révolution. C’est d’ailleurs, ce qui ressort du commun des personnes interrogées, hier, lors d’une virée effectuée au cœur de l’événement. «J’en ai la chair de poule. Regardez cette jeunesse; les valeurs nobles de nos vaillants martyrs les inspirent. C’est l’un des plus bel hommages ‘’au prix fort‘’ du recouvrement de la liberté et de la souveraineté du pays », dira une vieille dame accompagnée de ses petits-enfants, venu assister au défilé. Preuve en est, le sens du patriotisme des présents et participants qui s’est manifesté lorsqu’ils ont entonné d’une seule voix, l’hymne national Kassaman.
Une autre nous dira : «L’histoire, la tradition et opinions se mêlent, aujourd’hui, pour créer l’événement à fêter en famille, les sacrifices des millions de martyrs, dont un million et demi sont tombés au champ d’honneur, entre 1954 et 1962, pour libérer le pays du joug colonial francais.» La commémoration du 68e anniversaire du 1er Novembre 1954 a en effet fait ressortir ce qu’il y a de plus beau de notre patrimoine culturel riche et varié.
Une centaine de femmes habillées du haïk traditionnel, en tenues targuie et sahraouie, chaouie, mozabite, en robes kabyles et kaftans, ont défilé dans les rues d’Alger sous les applaudissements et les youyous. Un père de famille, accompagné de sa femme et ses enfants, s’est réjoui du fait que « les autorités ont pensé à organiser un tel événement pour la préservation de la Mémoire nationale. » Un autre papa, qui écoutait de près nos échanges dira pour sa part : «Nous, nous avons assisté et célébré en liesse le 5 Juillet 1962. Cette partie de l’Histoire est encore vivante dans nos esprits. Le tour est venu pour cette jeunesse.» Sa femme enchaîne : « Moi par contre je suis heureuse de voir le moteur de l’unité nationale à plein régime, hamdouleh. Vive l’Algérie.» Une fillette qui faisait partie des scouts, très présents à l’occasion, nous dira : « Nous croyons à des lendemains meilleurs pour notre chère patrie. Et nous sommes tout aussi déterminés que nos aïeux, et plus que jamais déterminés à être le cœur battant d’une nouvelle ère de l’Algérie.» Les scouts n’étaient pas les seuls à participer au grandiose défilé. De nombreuses associations folkloriques, caritatives, ont marqué le point. Un défilé d’anciennes voitures s’est déroulé aussi. Des troupes équestres ont sillonné les rues du centre d’Alger. Une centaines de motards et voitures relevant des corps sécuritaires ont défilé à leur tour. Le tout sous le regard de plusieurs officiels et de nombreux représentants diplomatiques, rassemblés dans un carré qui leur a été réservé devant le siège de la wilaya. Un autre carré était également réservé à l’honneur des pays ayant participé au Sommet arabe.

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