L'Expression

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Médiations et résolution de conflits

L'expérience algérienne impressionne

L'Algérie est en train de gagner du respect et du mérite aux niveaux régional et international.

Le rôle de l'Algérie dans la médiation et la résolution des conflits a été le thème des experts et des spécialistes de la sécurité internationale, lors d'une conférence organisée, hier, par l'Institut national d'études de stratégie globale (Inesg). La directrice du Centre finlandais de médiation pour la paix, Katja Ahlfors, a porté témoignage devant les conférenciers qui ont participé à la journée d'étude consacrée à «la médiation internationale et ses défis».
À ce propos, elle a déclaré que «les efforts de l'Algérie en matière de médiation pour la résolution des conflits sont impressionnants et ont la même doctrine dans le domaine», a-t-elle soutenu, rappelant le parcours diplomatique de l'Algérie au niveau international, en retraçant son rôle dans la résolution des crises et les conflits internationaux comme c'était le cas, pour le conflit qui opposait l'éthiopie et l'érythrée, la libération des otages américains en Iran et d'autres conflits au niveau du continent africain. Dans ce sens, ladite directrice a expliqué, à ce sujet, que «le non-alignement de l'Algérie et sa neutralité légendaire sont le secret du succès, à chaque fois suite aux efforts de la médiation algérienne. Ces caractéristiques sont aussi à l'origine de la bonne réputation qu'a la Finlande en termes de médiation internationale», a-t-elle rappelé. La diplomatie algérienne est connue de par le monde, c'est ce qui explique son retentissement et sa notoriété au plan international. La conférence s'est intéressée au rôle que devrait jouer actuellement l'Algérie, dans le cadre de la médiation et de la résolution des conflits au niveau international. Les experts et les spécialistes des conflits internationaux suggèrent que l'expertise algérienne soit étudiée amplement et capitalisée, afin de la généraliser et la propager au niveau international, pour résoudre les conflits et consacrer la culture du dialogue et de «l'intermédiation». Dans ce sillage, Katja Ahlfors a souligné que «l'expertise de l'Algérie en matière de médiation et de facilitation dans la résolution des conflits lui permet de continuer à jouer encore ce rôle, en ce XXIe siècle, marqué par l'émergence de nouveaux conflits causés par de nouvelles problématiques, à l'instar de la rareté de l'eau, de l'immigration clandestine ainsi que du sous-développement. La médiation algérienne sera d'un apport déterminant, particulièrement dans le continent africain où sa voix est plus qu'écoutée et respectée». L'Algérie a son propre regard quant à la démarche à adopter par rapport aux conflits et aux médiations qui se déclenchent aux quatre coins du monde. C'est ce qui a été vérifié durant cette conférence, où l'approche algérienne s'est manifestée par le «style direct et sans ambages dans la médiation internationale». Cette démarche a été étayée par le directeur général de l'Inseg, Abdelaziz Medjahed. Dans ce registre, le responsable de cet institut a indiqué que «les auteurs et les parties à l'origine des conflits doivent être traités en tant que tels. Ils doivent être mis devant leurs responsabilités». Pour expliquer la thématique, d'une manière plus claire et limpide, il a abordé la question du Sahara occidental et le problème palestinien, en mentionnant que «le conflit au Sahara occidental, la crise en Libye et les agressions contre le peuple palestinien perdurent justement à cause du silence observé à l'endroit des auteurs à l'origine de ces conflits». Et d'ajouter: «Les pays riches gagneraient à anticiper les conflits dans certaines régions du monde, particulièrement en Afrique, et ce à travers le renforcement des investissements», a-t-il insisté.
L'Algérie est en train d'inspirer le respect et le mérite aux niveaux régional et international. C'est dire que la diplomatie algérienne ne cesse de faire des émules et d'élargir sa sphère, en termes d'expérience et d'exemple à suivre en fait de médiation et de règlement des conflits au niveaux régional et international. Le dernière reconnaissance émane des pays de l'Europe du Nord, signe de l'intérêt qui se manifeste en faveur de l'Algérie et de son expérience, sur le plan diplomatique.

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