L'Expression

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Industrialisation, exportations, filière automobile, énergies renouvelables, hydrogène vert...

L’Algérie voit grand!

2023 sera incontestablement l’année de la concrétisation de défis économiques vitaux pour l’avenir du pays.

Si le mois sacré focalise toutes les attentions, il ne faut pas pour autant occulter l'«historique» pas en avant que le pays est sur le point de franchir. N'entre pas, en effet, aux Brics qui veut. L'Algérie est sur le point de les rejoindre. Et ce n'est dû ni au hasard ni à un quelconque calcul de stratégie géopolitique. Il faut, en effet, montrer «patte blanche», remplir des conditions strictes, des critères intangibles sur lesquels on ne badine pas pour intégrer ce «bloc» de cinq pays qui compte en son sein des puissances économiques mondiales et régionales (Brésil, Russie, Chine, Inde, Afrique du Sud). L'Algérie à travers son puissant secteur pétro-gazier a montré toute l'étendue de son efficacité, de ses potentialités, de la place centrale qu'elle occupe depuis le début du conflit armé russo-ukrainien, de la crise énergétique mondiale pratiquement sans précédent.
Le pays s'est érigé en partenaire recherché fiable de surcroît. Devenu par ricochet destination séduisante par les opportunités qu'il offre désormais. Il s'installe de facto au sein du gotha mondial pétro-gazier.
Les regards qui se sont tournés vers l'Algérie, pays central en matière d'approvisionnement de gaz à l'Europe, justifient ce rang. Le Vieux Continent trouve en l'Algérie, qui lui fournissait 11% de son gaz importé avant le début de la guerre en Ukraine, un partenaire sûr pour affronter l'une des pires crises énergétiques de son histoire. Les réserves prouvées de gaz naturel du pays s'élèvent à près de 2400 milliards de m3. Ses capacités de production vont de surcroît être décuplées depuis la découverte du mégagisement de Hassi R'mel. Des potentialités qui s'appuient sur un réseau de pipe-line remarquable. L'Algérie qui ne compte pas s'endormir sur ses lauriers a entamé le processus de diversification. Ce qui lui donne l'opportunité d'ouvrir d'autres pistes et non des moindres. Toutes aussi attrayantes les unes que les autres.
Autant de créneaux d'investissements de premier plan que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune mettra en exergue lors de ses prochains voyages en Russie, en Chine et en France. Des chantiers qui doivent venir en appoint au secteur pétro-gazier qui porte à bout de bras l'économie du pays. On peut citer, entre autres, la réalisation du port d'El Hamdania à Cherchell, les gisements de fer de Ghar Djebilet, de la mine de zinc d'Amizour à Béjaïa, de phosphate de Bir El Ater à Tébessa, de l'ouverture de la piste minière en général. Parmi eux il y a le gisement de Ghar Djebilet qui constitue le «bras armé» du Plan de relance économique dont les contours ont été esquissés au mois d'août 2020. Il faut rappeler que l'Algérie a aussi pour objectif de diversifier ses sources énergétiques à travers un programme de développement des énergies renouvelables tout en affichant des ambitions mondiales dans le secteur de l'hydrogène vert.
D'autres secteurs ont réalisé des performances exceptionnelles. C'est le cas de l'industrie cimentière. Les exportations de ciment ont fini par connaître un véritable boom. Ce qui a permis au pays de passer du stade d'importateur à celui d'exportateur vers des marchés africains, européens et américains. Des commandes de ciments spécifiques doivent être convoyées à destination comme la Grande- Bretagne ou les États-Unis. La filière automobile qui a été mise en stand-by un bout de temps connaît un départ en trombe. Les italiens sont à pied d'oeuvre avec le lancement de l'usine Fiat à l'Ouest du pays en attendant des marques tout aussi prestigieuses (Opel, Citröen, Renault...). Il faut souligner aussi que le pays s'est doté d'une nouvelle loi sur les investissements, d'un nouveau texte sur les hydrocarbures et cassé le verrou du 51/49. Un «triptyque» redouté, relooké et accueilli avec enthousiasme par les investisseurs étrangers. Autant d'obstacles qui ont été levés. Le pays peut désormais poursuivre sa marche en avant.
Pour l'Algérie 2023 sera incontestablement l'année de la concrétisation de défis économiques vitaux pour qu'elle puisse satisfaire son ambition. En témoigne le dernier remaniement qui a concerné, notamment des secteurs clés de l'économie nationale: L'industrie, les travaux publics, les énergies renouvelables, l'hydraulique, la pêche ont changé de «patrons». Un «coup de fouet» qui doit accélérer le processus qui mène vers une économie productrice de richesses.

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