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Elue, hier, à la tête des CNES arabes

L’Algérie triomphe

La Jordanie a été élue vice-présidente de cette institution qui a changé de nom en devenant une Union au lieu d’une Ligue, et ce afin de relever les défis auxquels fait face la région.

Nouvelle victoire diplomatique pour l'Algérie. Elle vent d'être élue à la tête des Cnes arabes. En effet, les membres de la Ligue des Conseils économiques et sociaux arabes et institutions similaires ont voté à l'unanimité pour la candidature de l'Algérie à la tête de cette institution régionale. Ce plébiscite a eu lieu, hier, lors de l'Assemblée générale extraordinaire (Agex) qui s'est tenue à Alger, plus exactement au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal. Ce sera le professeur Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi qui assurera la présidence pour une durée de trois ans. Nommé comme président du Conseil économique social et environnemental, il y a moins de six mois, le professeur Bouchenak Khelladi devra composer avec la Jordanie pour diriger cet outil hautement important pour les politiques économiques et sociales des pays arabes. Le Royaume hachémite ayant été élu à la vice-présidence. La Tunisie a, elle, été admise parmi le gotha des «Cnes arabes» à travers le Conseil de dialogue tunisien, dont la candidature a été validée lors de cette Agex. Par ailleurs, il faut noter le changement de nom de cette institution qui passe de Ligue à Union des Conseils économiques et sociaux arabes et institutions similaires. Un «naiming» qui s'explique par la nouvelle dimension qu'elle veut prendre sous la présidence de l'Algérie. Cet organisme aspire ainsi à devenir la boussole, voire l'éclaireur des pouvoirs publics dans la prise de décision.
D'ailleurs, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, qui a donné le coup d'envoi de cette Agex, a plaidé pour une action commune des pays arabes à travers cette Union, et ce afin de relever les défis auxquels fait face la région. «La situation dans le monde en général et dans la région en particulier imposent une solidarité des pays arabes pour les affronter», a-t-il soutenu lors de son discours d'ouverture. «L'Union des Conseils économiques et sociaux arabes et Institutions similaires est l'un des mécanismes sur lesquels on peut compter pour relancer l'action arabe commune dans le domaine économique, social et environnemental afin d'atteindre le renouveau auquel aspire la région», a- t-il soutenu non sans mettre en avant les efforts du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans la refonte des liens entre les différents pays arabes. C'est dans ce sens que le chef de l'Etat a voulu que cette Agex se fasse sous son haut patronage. «L'organisation de cette Assemblée générale extraordinaire intervient au moment où l'Algérie s'apprête à organiser le sommet arabe, qui s'inscrit dans les efforts déployés par le président Tebboune pour rassembler les pays arabes autour d'enjeux communs au service de la stabilité de la région», a assuré le Premier ministre non sans mettre en avant le travail colossal de Abdelmadjid Tebboune dans le rapprochement des points de vue entre les différents pays arabes. Aïmene Benabderrahmane, qui s'est réjoui du choix de l'Algérie à la tête de cette institution, a tenu à rappeler les grandes avancées faites par l'Algérie dans la promotion de l'action sociale en étant l'un des premiers pays à promouvoir le statut de la société civile. Il a également appelé les membres de l'Union des «Cnes arabes» à s'inspirer de l'expérience algérienne dans le domaine de la promotion d'une culture du dialogue et de la communication. «Il s'agit là de deux points importants sur lesquels s'emploie le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis son arrivée au pouvoir en Algérie», a-t-il souligné. Enfin, Benabderrahmane a conclu son allocution en réaffirmant l'engagement de l'État algérien à apporter son soutien et son accompagnement à l'Association. «Cela afin qu'elle devienne un organe efficace comparable aux organisations internationales et régionales similaires afin d'aller vers le développement durable souhaité», a-t-il souligné. Cette session a connu la participation de 10 pays arabes, en sus de l'Organisation arabe du travail (OAT), en sa qualité d'observateur, et ce, à l'effet de renouveler le Conseil d'administration et les structures de la Ligue et leur insuffler une nouvelle dynamique. La Ligue des Conseils économiques et sociaux arabes et institutions similaires a été créée en 2015 en Algérie où plusieurs de ses activités ont été organisées. Ses activités ont ralenti en raison des retombées de la pandémie du Coronavirus. L'élection de l'Algérie à sa tête devrait donc lui donner un second souffle afin qu'elle joue le rôle qui lui sied.

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