L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Sollicitée par la Chine, la Russie, l'Inde, le Brésil et l'Afrique du Sud dans le cadre du Brics

L'Algérie dans le cercle des puissants

Le chef de l'Etat a mis en avant l'approche de l'Algérie pour un monde où règneront parité et égalité entre pays.

Intervenant par visioconférence lors des travaux de la réunion de haut niveau des pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) et des autres économies émergentes sur le développement mondial, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis en avant la nécessité d'instaurer un nouvel ordre économique. Un nouvel ordre basé sur la parité et équité entre pays, a-t-il souligné. «Les tensions et les soubresauts qui secouent les relations internationales, aujourd'hui, nous interpellent tous, non seulement au vu du volume de la gouvernance mondiale et des défis de l'heure qui se posent aux efforts visant à instaurer la paix, mettre fin aux conflits et impulser la roue du développement, mais aussi pour les dangers de la polarisation qui augurent d'un changement des rapports de force sur la scène internationale et présagent les contours du nouvel ordre mondial» a indiqué dans sa plaidoirie le chef de l'Etat.
Pour étayer ses propos, le président Tebboune a souligné que «nos expériences passées nous ont clairement montré que le déséquilibre enregistré sur la scène internationale et la marginalisation des pays émergents au sein des différentes instances mondiales de gouvernance, constituaient une source d'instabilité, de manque d'équité et d'absence de développement».
Une thèse avancée auparavant par l'Algérie. «Ces tiraillements nous font rappeler et font remonter à la surface la thèse avancée par l'Algérie, il y a près de 50 ans, sur l'impératif de veiller à l'instauration d'un nouvel ordre économique où règneront parité et équité entre pays» a insisté le président Tebboune. Evoquant les efforts visant à rétablir la sécurité et la stabilité dans le monde, le chef de l'Etat préconise une approche globale. «Il est certain, aujourd'hui, que le sous-développement économique dont souffrent plusieurs pays émergents n'est pas seulement une question interne, mais tire plutôt ses racines d'un déséquilibre flagrant des structures des relations économiques internationales et de l'hégémonie qu'exerce un groupe de pays», a-t-il affirmé. Pour le chef de l'Etat, la rupture «de ce cercle vicieux passe par l'esprit, les principes et les objectifs des résolutions importantes adoptées par la communauté internationale lors de l'Assemblée générale des Nations unies, en tête desquelles la résolution n°3201 portant Déclaration sur l'établissement d'un nouvel ordre économique international qui repose sur l'équité et l'égalité dans la souveraineté, ainsi que sur les intérêts mutuels et intégrés et la coopération entre tous les pays». Dans ce contexte, le président Tebboune a rappelé que «l'Algérie, qui célèbre cette année le 60e anniversaire du recouvrement de son indépendance et de sa souveraineté nationales, confirme la poursuite de sa lutte pour faire primer ces principes importants et atteindre ses nobles objectifs vers l'instauration d'un nouvel ordre mondial incluant notre sécurité collective» partant de la stabilité et de la prospérité de tout un chacun. «Aucun d'entre nous n'est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous, c'est la phrase que nous avons tous répétée afin d'utiliser nos expériences individuelles et collectives dans la lutte contre les différents défis de l'heure, dont les épidémies, les changements climatiques, le stress hydrique, la crise alimentaire et des menaces sécuritaires renouvelées» a rappelé le chef de l'Etat pour stigmatiser les dirigeants du monde «à cristalliser son contenu pour réaliser nos objectifs communs en matière de sécurité et de prospérité, à la faveur de la solidarité et de l'harmonie».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré