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Les jordaniens, les Qataris et les Saoudiens tiennent des Forums économiques

L'Algérie comme «Qibla» des affaires

L'adoption du nouveau Code des investissements devrait inciter les autres opérateurs économiques étrangers à faire preuve de moins de timidité en s'engageant davantage en Algérie à travers des investissements directs.

Les opportunités d'affaires et d'investissement en Algérie, son attractivité économique et sa vocation à devenir un hub en matière d'exportation sont autant d'atouts que les différents ministres ont mis en évidence lors des différents Forums et Conseil d'affaires tenus ces derniers jours à Alger. Jordaniens, Qataris et Saoudiens ont mis à profit la 53e édition de la Foire internationale d'Alger pour tenir des Forums
et Conseils d'affaires avec les opérateurs économiques algériens. L'investissement et le partenariat gagnant-gagnant sont les maîtres- mots. Un timing choisi. L'événement intervenant au lendemain de l'adoption par le Conseil des ministres du nouveau Code des investissements. Un Code devant insuffler une forte impulsion à la dynamique et à l'attractivité économiques et diversifierait davantage les investissements nationaux et étrangers dans le but de réaliser le développement économique durable. Dans cet ordre d'idées, les opérateurs économiques algériens et saoudiens ont convenus, hier, à Alger, d'intensifier la coopération et les investissements dans divers domaines à valeur ajoutée. À ce sujet, le président de la Chambre de commerce et d'industrie a appelé les investisseurs saoudiens à saisir les opportunités qu'offre le marché algérien. L'objectif étant d'«instituer une nouvelle ère» de la coopération économique et commerciale entre Riyadh et Alger. D'autant que les secteurs de la logistique, de l'agriculture, de l' agroalimentaire, de l'immobilier, du tourisme, de l'intelligence artificielle et électronique, restent attractifs à l'investissement. Tandis que le Conseil d'affaires algéro-qatari a souligné la nécessité d'oeuvrer au renforcement du partenariat dans les domaines stratégiques afin de doubler le volume des échanges commerciaux entre Alger et Doha. Le Conseil vise à développer les échanges commerciaux et économiques entre les deux pays. Intervenant à l'occasion, Kamel Moula, président du Conseil d'affaires algéro-qatari, a indiqué que «le développement de l'agriculture pour répondre aux enjeux de la modernisation, le confortement de l'industrie pharmaceutique, et la consolidation de l'industrie touristique sont autant de créneaux d'investissement qui permettent aux deux pays d'approfondir leurs coopérations». Dans cette optique, le président du conseil d'administration de la Ligue des affaires qatarie, Cheikh Faiçal Bin Qassim Al-Thani, a indiqué ambitionner de concrétiser des partenariats avec des opérateurs économiques algériens particulièrement dans le secteur de l'agriculture. Des domaines auxquels s'ajoutent le tourisme, un secteur prisé par les Qataris. Une manière de les exhorter à investir en Algérie. D'autant que le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Yacine Hamadi et le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, ont exposé les opportunités d'investissement touristique et hôtelier, ainsi que les éventuels partenariats à établir dans le domaine de la gestion touristique et des stations thermales au niveau de plusieurs wilayas, notamment dans le sud. Une plaidoirie à laquelle ne sont pas insensibles les Jordaniens qui ont mis l'accent sur la nécessité d'intensifier les échanges commerciaux et industriels entre les deux pays, dans le cadre d'un partenariat «gagnant-gagnant». Le ministre jordanien de l'Industrie, du Commerce et de l'Approvisionnement, Youcef Chemali, a exprimé la disponibilité de son pays, d'aller vers une politique de complémentarité économique et commerciale. Des intentions qui confirment l'intérêt accordé à la coopération avec l'Algérie. En somme, la stabilité politique et économique, ainsi que sa situation géographique en Méditerranée, font de l'Algérie la future «Qibla» des affaires, après avoir été la «Mecque» des Révolutionnaires.

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