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Tala Hamza

Feu vert pour le gisement minier

Ce projet sort du tunnel et entrera en exploitation pour être productif dès l'année 2026.

C'est ce qu'a annoncé Meriem Touati, la directrice générale du joint-venture algéro-australienne, Western Mediterranean Zinc (WMZ), détenteur du permis d'exploration. lors de la séance de présentation du projet d'exploitation du gisement de zinc et de plomb d'Amizour et de Tala Hamza, initiée avant-hier par les autorités de la wilaya de Béjaïa. Cette séance de présentation augure le lancement imminent de l'exploitation de ce gisement minier, qui a longtemps été au centre d'une polémique notamment sur ses incidences sur le plan de la santé publique et de l'environnement. Après la validation de l'étude de l'impact sur l'environnement le concernant, annoncée, jeudi dernier et réitérée lors de la même réunion de présentation par le wali de Béjaïa, Kamel Eddine Kerbouche. Le projet est au stade de cadastre du site sur 70 km2 englobant les communes de Tala Hamza et d'Amizour. Il s'agit de l'identification des terres à exproprier et leurs indemnisations, pour ensuite passer au lancement des procédures y afférentes et de l'entame de sa concrétisation. L'étude a été validée par les ministères de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, et de l'Environnement et des Energies renouvelables. Ainsi, lors de la présentation du projet, le wali et les responsables du projet ont apporté les explications nécessaires et rassurantes en présence de la presse, des élus locaux et nationaux. La directrice du projet a passé en revue l'historique du projet. De l'obtention du titre d'exploitation minier, attendu dans le courant du premier semestre de l'année en cours à l'implantation de l'usine de traitement des deux minerais, en passant par l'opération d'acquisition des terrains d'assiettes, rien n'a été laissé au hasard.
Le tout pour confirmer l'avancement du projet, dont la date l'exploitation du gisement, qui reste aux yeux de la directrice générale du joint-venture «un modèle minier» dans le genre. Outre le caractère stratégique de ce projet structurant, de par son potentiel minier exploitable, estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170.000 tonnes de concentré de zinc, les intervenants ont beaucoup insisté sur toutes les mesures liées à la protection de l'environnement et la santé des riverains, ainsi que les technique d'exploitation et du transport, une manière de battre en brèche l'inquiétude des habitants de la région, soulignant au passage que le transport s'effectuera au moyen de «wagonnets adaptés et spécialement conçus pour prévenir toute forme de pollution». Quant à la méthode utilisée, elle est basée sur une technique conventionnelle non polluante et sans risque sur la stabilité du terrain. L'exploitation du projet d'exploitation du gisement de zinc et de plomb d'Amizour, à 15 km au sud-ouest de Béjaïa, est acquise. Le chef de l'exécutif a annoncé qu'une nouvelle rencontre aura lieu, prochainement, avec des professeurs universitaires et les responsables du WMZ, à l'université de Béjaïa. Il est utile de rappeler l'importance du projet qui va permettre de réduire la facture d'importation par la satisfaction des besoins nationaux et l'augmentation des recettes en devises par l'exportation de l'excédent de la production. `Au plan de l'emploi, l'exploitation de cette mine constituera des débouchés pour les diplômés universitaires et ceux de la formation professionnelle, par la création de près de 700 emplois directs, sans pour autant parler de l'impact positif sur le développement économique de la région.

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