15 décès et plus de 200 blessés en 48 heures
Drames au quotidien
Douze personnes sont décédés dans divers accidents mortels survenus la veille de la célébration du Nouvel An 2023. L’année 2022 s’est terminée à un autre drame. Le monoxyde de carbone a décimé une famille entière à Khenchela.
Le terrorisme routier continue de faire des ravages. Au moins 15 personnes sont décédées et plus de 200 autres ont été blessées dans divers accidents de la circulation survenus durant les dernières 48 heures, selon le bilan établi par les services de la Protection civile. Le décompte le plus lourd a été enregistré, la veille du Nouvel An, dans la wilaya d'Adrar, où sept personnes sont mortes et cinq
autres ont été blessées, sur l'axe routier qui mène à Reggane. Cet accidents mortel n'est pas le seul. Le décès de 12 personnes a été déploré au total, le jour du réveillon, par les mêmes services.
La wilaya de Relizane arrive en deuxième position, avec deux accidents mortels ayant causé la mort de pas moins de quatre personnes, selon les services de la Protection civile de la wilaya. La tragédie des accidents mortels a secoué les esprit des Algériens, avec la mort d'une personne à Baba Hassen, à Alger, au cours de la soirée du passage a la nouvelle année, à la suite du renversement d'un véhicule, aux alentour de Douéra. La nouvelle de la mort est tombée telle un couperet, sur la famille de la victime et les internautes qui ont largement relayé l'information sur les réseaux sociaux. Le terrorisme routier a marqué le premier jour de 2023, par de nombreux accidents de la route, ayant engendré au moins trois décès. Parmi le lot des premières victimes de l'année, un homme âgé de 65 ans, mort sur le coup, à la suite d'une collision entre deux véhicules, à la commune de Timiaouine, à Bordj Badji Mokhtar, sur la Route nationale numéro 6. Le monoxyde de carbone a encore fait parler de lui, à la veille de 2023. Une famille, composée de quatre personnes, a été décimée à Khenchela, des suites d'une intoxication à ce gaz mortel, émis par la cheminée d'une maison située exactement dans la commune de Chechar. Le bilan des victimes par asphyxie due au tueur silencieux, aurait pu être plus lourd, sans l'intervention rapide des secouristes de la Protection civile qui ont sauvé in extremis 15 personnes, dans les wilayas d'El Bayadh et de Médéa.
