L'Expression

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Abderrahmane Hamzaoui, président de l'observatoire de la société civile

«Des menaces guettent la jeunesse arabe»

Le Forum intergénérationnel vise à renforcer l'action arabe commune dans un contexte truffé de défis.

Le président de l'Observatoire national de la société civile, Abderrahmane Hamzaoui, a indiqué que «l'action arabe commune commence par la volonté du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en renforçant les liens de fraternité, d'amitié avec les pays de la nation arabe qui constitue l'enracinement de notre profondeur civilisationnelle». Intervenant à l'ouverture des travaux du Forum intergénérationnel pour le soutien à l'action arabe commune qui s'est ouvert, hier,à Oran, il a expliqué que «cette volonté émane également de la conviction enracinée quant à vaincre les différents défis qui exigent une approche globale reposant sur une vision commune pour raffermir les relations de solidarité inter-arabe vis-à-vis des causes actuelles et oeuvrer au renfoncement des liens permettant sa cohésion en considérant qu'elles constituent un élément principal permettant la réalisation des ambitions de la nation arabe, notamment pour ce qui porte sur la sécurité, la stabilité et le développement». Selon Abderrahmane Hamzaoui, «l'organisation de ce forum intergénérationnel visant à renforcer l'action arabe commune est d'une importance capitale compte tenu qu'il se tient dans un contexte truffé des défis», soulignant que «cela exige de nous tous une haute conscience des causes et des conjonctures nationales et internationales».

La mémoire, source d'inspiration
L'intervenant affirme que l'action arabe commune «exige également la participation et l'adhésion totale de toutes les synergies de la société civile de nos pays arabes» en prenant en compte que «la société civile constitue la force de propositions en tant que partenaire efficace, en plus de son rôle dans la mise en place des politiques et dans le renforcement des liens et des valeurs réunissant les peuples arabes». «Ce forum renforce les efforts de l'Algérie,t qui visent la promotion du travail arabe commun afin de permettre à toutes les couches de la société civile arabe de contribuer pour faire face aux actuels défis selon une approche ciblée», a-t-il fait état.
En ce sens, il dira que «la nation arabe regorge d'importantes énergies juvéniles et une société active, celle-ci faisant très souvent l'objet d'exploitation et de manipulations par des parties suspectes, pour servir des intérêts, des agendas et objectifs douteux lancés, très souvent, à l'encontre des nos causes nationales». «Si on ne procède pas à l' encadrement et la mobilisation de ces synergies juvéniles au service des causes de nos nations et de leurs sociétés, elles seront, sans aucun doute, la source de menace de la stabilité de nos pays», a-t-il mis en garde, plaidant pour «la mise en place, à leur profit, des instances leur permettant d'exprimer leurs préoccupations et espérances».
L'intervenant a également évoqué d'autres sujets liés à l'actualité et «l'avenir», qui se construit, selon lui, en prenant en compte «nos civilisations et nos principes pour permettre de faire face aux tentatives visant la destruction de nos futures générations et leurs ambitions», relevant que «l'Observatoire est un espace de dialogue et de concertation permettant la promotion de l'action et la place de la société civile dans les pays en plus de constituer une force de propositions en tant que partenaire effectif et efficace des autorités publiques aussi bien au niveau national que sur le plan local». Au passage, Hamzaoui n'a pas omis d'évoquer également l'histoire et la mémoire qui constituent «la source d'inspiration des générations entières, le militantisme des peuples arabes, notamment celui du peuple palestinien, qui sera gravé dans les pages de l'histoire, et dans la référenciation sur lequel nous bâtissons notre espoir et nos ambitions, dans le cadre de la liberté, la dignité et la solidarité commune pour affronter les défis». «Veiller sur l'histoire et la mémoire émane de l'histoire de nos peuples, et de notre devenir commun à mettre à l'abri contre des tentatives tous azimuths et qu'il sert de point de départ pour asseoir des relations d'aide permanentes dans le cadre de la construction du présent et de l'avenir», a- t-il plaidé. Tandis que le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a, dans, son intervention lue en son nom par l'ambassadeur Noureddine Aouam, souligné que ce Forum constitue également une «opportunité de raviver la mémoire historique des peuples arabes avec ses dimensions culturelles et civilisationnelles, qui représentent l'un des piliers de l'identité nationale de la nation arabe qu'il faut préserver et mettre en place une stratégie pour elle», ajoutant que ce forum est aussi un «élément important dans la construction et le renforcement de la cohésion des sociétés arabes et la construction de passerelles de communication entre elles».

Une approche participative
Abordant les voies et moyens d'activer le rôle de la société civile arabe dans le traitement des questions qui préoccupent le monde arabe, ainsi que les préoccupations et les aspirations des peuples arabes, contribuera sans aucun doute à «l'effort collectif pour cristalliser une vision unifiée face aux défis actuels», le chef de la diplomatie algérienne a estimé que ce forum vise principalement à «élargir la participation des composantes de la société civile et à activer leurs rôles dans le système d'action arabe commune», et «s'inscrit dans une série d'initiatives visant à lui donner un rôle effectif, selon une approche participative avec les différentes institutions officielles de nos pays arabes afin de promouvoir l'inscription de la région arabe comme priorité majeure dans les agendas régionaux et internationaux». Relevant que cette rencontre se tient quelques semaines avant que l'Algérie n'accueille le prochain sommet arabe, coïncidant avec une symbolique chère à tous les Algériens et aux frères arabes, à savoir le 68e anniversaire du déclenchement de la Révolution de Novembre, qui était «un titre pour l'unité des rangs arabes et la solidarité des peuples et des pays arabes avec la lutte de libération du peuple algérien», Ramtane Lamamra a estimé que la forte participation à cette rencontre est un message adressé aux jeunes générations de toutes les parties du monde arabe sur le rôle joué par la Révolution de Novembre 1954 dans l'unification des rangs arabes et la consolidation des valeurs de solidarité, de synergie et de cohésion parmi les peuples arabes de toutes les nuances et de toutes les générations.
Concernant l'expérience algérienne de valorisation de la société civile, Ramtane Lamamra a rappelé que «le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a souligné à plusieurs reprises que la société civile est le premier allié pour parvenir à l'intégrité de l'État».
Dans ce contexte, il a noté que la société civile était un «auxiliaire des gouvernements pour travailler au développement, qui complète et complémente leur rôle en allégeant les fardeaux et les problèmes de nos pays arabes de manière à soutenir les efforts arabes visant à réaliser le développement durable».

Un pilier pour l'intégrité de l'État
Il a également indiqué que le président Tebboune a insisté sur la nécessité d'intégrer et d'accompagner la société civile, relevant que «la mise en place de l'Observatoire national de la société civile et sa constitution en lui accordant le statut consultatif est la meilleure preuve de cette tendance». Pour sa part, le représentant de la société civile à la Ligue arabe, Khemies El Bouzidi, a affirmé que «la rencontre d'Oran constitue une première de son genre. Elle permet la promotion des valeurs de la citoyenneté, l'encouragement du bénévolat, oeuvrer au profit de l'intérêt commun et dans tous les secteurs dans le but de concrétiser le développement national». Faisant part «des remerciements du secrétaire général de la Ligue Arabe, Abou El Gheit», il dira que «le prochain sommet arabe, lequel sera consacré aux aspirations des peuples arabes, prendra en compte les évolutions actuelles de l'actualité internationale imposant divers défis». Rappelant que «ce sommet arabe sera simultanément tenu avec la célébration du 68e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération, le 1er Novembre», l'intervenant relèvera que «cela symbolise les signes et les valeurs d'un combat commun dans le cadre de la concrétisation d'un avenir meilleur, notamment pour nos futures générations».

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