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JM 22

Dans le panthéon de l'histoire

Trois ans après l'indépendance, le stade Ahmed Zabana a abrité le match historique ayant opposé l'équipe de Pelé à celle du FLN.

La 19e édition des Jeux méditerranéens marquera à jamais l'histoire, aussi bien de la ville d'Oran que du pays entier, compte tenu de la conjoncture particulière dans laquelle elle est tenue», dira l'étudiant en histoire, Lahouari Bouazza. «Elle se déroule dans une circonstance caractérisée par les chamboulements lambda et où nous (les jeunes Ndlr) sommes à la fois interpellés et appelés à jouer un rôle axial dans la réédification de notre devenir, en le bâtissant sur du solide», a-t-il ajouté. Ces deux déclarations, émanant d'un jeune à la fleur de l'âge, sont révélatrices de la volonté de fer de cette nouvelle souche d'Algériens déterminés à reconstruire leur État, prenant en compte l'histoire révolutionnaire de cette Algérie et celle des hommes et des femmes ayant sacrifié leur jeunesse pour cette patrie. Et l'étudiante Nacera Belgacemi d'enchérir, mettant en exergue «l'importance de ces joutes méditerranéennes», expliquant qu'«il s'agit de l'histoire d'un peuple à graver en lettres d'or en défendant l'image de marque de la ville d'Oran en particulier et du pays en général, d'autant plus que ce pays dispose d'importants «gisements» humains et matériels, pouvant traduire cette volonté de «bien faire et rien que de bien faire». Ils sont en fait, nombreux ces jeunes gens et ces jeunes femmes, toutes et tous mobilisés, pour rendre à l'Algérie son aura et embellir son image. «Cette rencontre rayonnera sur l'État et le peuple algérien», a indiqué le président de la commission presse et communication, Mehdi Boukarma. «Ce défi se concrétisera par de grandes réalisations», a affirmé le président de la commission presse et communication près le comité d'organisation des Jeux méditerranéens, Mehdi Boukarma, car, a-t-il expliqué, «la fête est globale, elle est méditerranéenne».

Wahrane chabba
Tout compte fait, les Jeux méditerranéens constituent, pour ces jeunes et les habitants d'Oran, tout comme l'ensemble des Algériens, une révolution à mener pour hisser le plus haut possible les couleurs nationales et se relancer de nouveau dans le concert des nations, politique, économique, sportif et culturel. «Sinon comment interpréter le fait que plusieurs centaines de jeunes se sont portés volontaires pour réussir cette rencontre méditerranéenne?, se demande la jeune étudiante Nacera. Ainsi donc, la capitale de l'ouest du pays, El Bahia, trouve sa place dans l'histoire et arrache le noble titre de capitale méditerranéenne, grâce au dévouement et à la fermeté implacable de ces jeunes ne jurant que par la réussite. Derrière le boulevard de l'ALN (ex-Front de mer) se dresse une ville antique où l'ancestralité est un conciliabule, permanent avec des progrès, avançant à pas de géant, ses habitants ne se rassasient pas en saluant ces opérations visant à redonner un nouvel éclat et un nouveau dynamisme à leur ville qui a, depuis la nuit de temps, joué un rôle important dans toute la région méditerranéenne. La volonté ne manque pas lorsque celle-ci est accompagnée de la bonne foi. Il n'y a, certes rien de spécial ni d'étonnant si Oran est aujourd'hui parée de ses ornements méditerranéens. Elle ne fait en fait, que renouer avec sa tradition, qui lui d'ailleurs valu la dénomination d'El Bahia, la Radieuse. Chacun de ses quartiers a au moins, une histoire à raconter aux futures générations. Si le coup d'envoi est prévu en cette belle journée estivale de juin, les Oranais, institutions et population, ont pris tous les soins nécessaires pour transformer leur ville en Eden sur terre. D'ailleurs, cette ville s'est vêtue de ses plus beaux habits aux couleurs méditerranéennes chatoyantes. Cette 19e édition, qui réuni plus de 5000 sportifs représentant 26 pays des deux rives de la Méditerranée, promet d'être riche. Les autorités et les membres du comité d'organisation l'ont, à plus d'un titre renouvelé, en affirmant que «les JM 2022 seront une réussite totale».

La Mecque des sportifs
Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, le ministre de la Jeunesse et des Sports, le ministre de la Communication, le ministre des Transports, celui du Tourisme, le premier responsable de l'habitat et des équipements, le commissaire du comité d'organisation des Jeux méditerranéens, Mohamed Aziz Derouaz, le wali d'Oran Saïd Sayoud, l'exécutif local, les municipalités ont, sur insistance du président de la République, mis les bouchées doubles dans le cadre des préparatifs. Ils ont, au final, mis en place une «ville» prête à domicilier les différentes épreuves des 24 disciplines inscrites au programme des Jeux méditerranéens. Ce n'est un secret pour personne: la ville d'Oran a, depuis la nuit des temps, constitué le carrefour de civilisations entières, mais également le passage obligé des sportifs. En effet, les habitants d'Oran, très précisément ceux du quartier d'El Hamri, se souviendront éternellement de la journée du 17 juin 1965, lorsque le stade municipal Ahmed Zabana a abrité la rencontre footballistique historique ayant opposé l'équipe de la Samba, le Brésil, guidée alors par le roi de tous les temps, Pelé et l'équipe du FLN, guidée par Rachid Mekhloufi. Les Oranais n'oublieront pas également que leur ville a donné naissance au Kaiser africain, Miloud Hadefi. Ce titre a été attribué par le roi Pelé au défunt, lorsque ce dernier a, souvenons-nous en, pris le capitanat de l'équipe africaine. L'histoire retiendra également «la tête d'or» de Bekka, Abdelkader Freha de son vrai nom. Les historiens sont unanimes à dire que «la ville d'Oran a, depuis la nuit des temps, été une pépinière de sportifs et de clubs de renom». Ils retiennent, outre le MC Oran et l'ASM Oran, l'USM Oran, Mediouni-Wahrane, l'Olympique Arzew, Ittihad El Karma, le Club de Sidi Chahmi, Nadi Misserghine, le RCG Oran qui a formé les talentueux Youcef Bélaïli et Baghdad Bounedjah. Dans les années 1960 et 1970, la ville d'Oran comptait plus de 200 clubs de football, un prestigieux club de hand-ball guidé par Bensedjerari, un autre de l'aviron, un club de volley ball, en plus d'un club d'équitation.

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