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L'UE finance un programme d'un million d'euros pour la Cour des comptes

Comment bénéficier de l'expertise étrangère

Il y aura la mise en branle d'un nouveau projet qui jumellera le Conseil national économique, social et environnemental Cnese avec son homologue français.

La Cour des comptes se lance dans un processus de raffermissement et de performance de ses compétences professionnelles. Une initiative entrant dans le cadre d'un projet de jumelage avec l'Union européenne. En somme, la Cour des comptes compte tirer profit de l'expertise étrangère aux fins de parfaire sa «praxis» en matière de certification des comptes de l'État. Tel est l'objectif visé par le projet de jumelage qui devra également permettre à l'institution présidée par Abdelkader Benmaârouf de se prononcer sur les politiques publiques et leur efficacité, ainsi que des audits de performance et d'évaluation des programmes publics et des systèmes d'information.
Le programme de ce jumelage, doté d'une enveloppe financière européenne d'un million d'euros, permettra à la Cour des comptes de disposer de nouveaux outils d'analyse et une modernisation de ses procédés de travail et de certification des comptes autant financiers, que comptables et patrimoniaux. Pour le premier commissaire aux comptes de l'État, «la Cour des comptes s'est engagée résolument, depuis quelques années, dans une dynamique de raffermissement de ses compétences, en vue de se mettre en adéquation avec les normes internationales, et améliorer l'efficacité et l'efficience de ses travaux de contrôle». Abdelkader Benmaârouf a lancé un appel solennel à tous les «amis experts, ainsi que les professionnels du contrôle à ne ménager aucun effort pour l'atteinte des objectifs tracés et la réussite de ce projet». Selon le patron de la Cour des comptes, ce jumelage permettra de «s'approprier les techniques modernes d'audit et de remplir pleinement à l'horizon 2025 son rôle de commissaire aux comptes de l'État». La Cour des comptes constituera, dans ce cadre, le fer de lance des politiques publiques pour une gestion budgétaire qualitative, rigoureuse et adaptée. Cela étant dit, la Cour des comptes est appelée à s'adapter aux nouvelles réformes introduites par la révision de la Constitution de 2020 et les mesures prises dans les lois de finances 2022 et 2023. À une question de L'Expression relative à l'efficacité des rapports de la Cour des comptes et leur diffusion, Benmaârouf a affirmé que «les rapports de certification des comptes, qui sont ordinaires, seront rendus publics, en toute transparence». Intervenant, tour à tour, les différents responsables concernés ont accordé une importance cruciale à ce projet d'appui institutionnel. Jean - Pierre Bayle, représentant du président de la Cour des comptes française, a rappelé les liens qui unissent les deux pays, l'Algérie et la France et le long chemin emprunté dans le cadre de la coopération et la collaboration bilatérale. Pour l'intervenant, «le défi pour la Cour des comptes algérienne est de se conformer aux normes internationales. La Cour des comptes française n'échappe pas à cette règle». Il annoncera, par ailleurs, la mise en place d'un nouveau projet de jumelage entre le Conseil national économique, social et environnemental (Cnese) et son homologue français. Mme Emmanuel Guiheneuf, cheffe de la section des opérations coopération auprès de la délégation de l'Union européenne en Algérie, souligne que ce projet «permettra un échange d'expériences».
S'étalant sur la question, elle abordera les objectifs du développement durable (ODD) qui cadrent avec cette approche du projet de jumelage, notamment dans la mobilisation des ressources, la programmation et l'exécution budgétaire,... «Nos gouvernement doivent collecter plus et dépenser mieux», conclura-t-elle. Adrien Pinelli, ministre- conseiller à l'ambassade de France en Algérie, indique que «ce programme vise à renforcer les capacités institutionnelles et professionnelles de la Cour des comptes algérienne». Il fera part de la pleine disponibilité et engagement de son staff à aller dans le sens d'une collaboration totale dans le cadre de ce projet. Le coordinateur national du programme «Facilité d'appui aux priorités de partenariat Algérie-Union européenne», Abderrahmane Saâdi a mis en exergue l'étendue des programmes de coopération Algérie-Union européenne touchant à différents secteurs et activités.

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