L'Expression

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Coordination politique et sécuritaire, partenariat économique, droit des peuples à l'autodétermination….

Ce qui unit l'Algérie et le Portugal

Les deux pays se reconnaissent dans les mêmes principes diplomatiques basés, notamment sur le respect de la volonté des peuples. Le Portugal a constitutionnalisé le droit des peuples à l’autodétermination.

Même si les chiffres de la coopération algéro-portugaise ne pèsent pas grand- chose dans la balance, les liens historiques et la convergence de vues sur l'ensemble des questions internationales légitiment l'objectif attendu de la visite du président Tebboune à Lisbonne. L'entente politique entre l'Algérie et le Portugal et les liens tissés à travers des rendez-vous de l'Histoire peuvent constituer le socle d'un partenariat prometteur dans lequel les deux pays seront gagnants.
Remontant à 1975, les relations diplomatiques algéro-portugaises n'ont connu aucune altération. Elles ont été renforcées en 2005 à travers la signature d'un Traité d'amitié et de bon voisinage. Depuis, elles n'ont pas pu avancer pour atteindre le niveau souhaité des deux parties.
Cela n'efface pas la réalité: Alger et Lisbonne entretiennent une coopération basée sur la confiance mutuelle, notamment en matière de lutte contre le terrorisme et la migration clandestine... Mais au-delà du souci de donner des perspectives réelles au partenariat algéro-portaugais laissé en jachère, l'Algérie ambitionne de rappeler le rôle essentiel que doivent tenir les pays de la Méditerranée.
C'est le message que suggère la visite entamée, hier, par le président Tebboune au Portugal. Cette visite à Lisbonne sera suivie par d'autres qui mèneront le chef de l'État en France, en Russie et en Chine. Soit des pays qui comptent sur l'échiquier mondial.
Notamment en cette période de troubles et de redistribution des cartes des relations internationales. Ce n'est pas, cependant, une raison de sous-estimer la portée de la visite du Président au Portugal. Au-delà du souci de donner des perspectives réelles au partenariat algéro-portugais laissé en jachère, l'Algérie ambitionne de jouer pleinement son rôle d'acteur majeur en Méditerranée. Cette ambition repose sur la conviction maintes fois réitérée par le chef de l'État. Celle de l'appartenance de l'Algérie à l'espace méditerranéen.
De ce point de vue, la visite de Tebboune à Lisbonne ne manque pas d'importance en dépit de ce que peut suggérer le volume des échanges bilatéraux. En misant sur la consolidation des relations d'amitié historiques, de coopération et de bon voisinage entre l'Algérie et le Portugal, c'est la place de la Méditerranée qui sera renforcée dans un contexte aux multiples enjeux. Et les pays de la Méditerranée, ceux de la rive sud comme ceux de la rive nord, ne veulent pas perdre les batailles qui se jouent actuellement sur divers champs. Qu'elles soient économiques ou de l'ordre de la géopolitique. À ce niveau, l'Algérie ne compte pas se laisser distancer par les évènements. Nous avons vu comment elle s'est investie dans le continent africain à travers plusieurs leviers, notamment par l'action diplomatique.
Ceci est aussi valable pour ce qui est du Bassin méditerranéen. Cet espace est important.Du point de vue économique comme sous l'angle des enjeux stratégiques.
C'est la raison pour laquelle l'Algérie y tient comme le montrent les traités d'amitié signés avec ses partenaires de la rive nord de la Méditerranée. Ce qui est en phase avec les réalités géographiques et historiques et les exigences économiques. Il est incontestable que la coopération entre l'Algérie et la rive nord de la Méditerranée a subi un coup dur depuis la rupture des relations diplomatiques entre Alger et Madrid. Cependant, ce coup a une adresse: le gouvernement Sanchez. La responsabilité, toute la responsabilité, incombe à ce gouvernement.
Le président Tebboune avait affirmé que l'Algérie considérait la position de l'Espagne vis-à-vis du Sahara occidental comme une position individuelle du gouvernement Pedro Sanchez. C'est dire que pour l'Algérie, l'agissement du gouvernement Sanchez ne peut pas éloigner l'Algérie de son appartenance à l'espace méditerranéen. Et qu'il appartient plutôt à Madrid de revoir sa copie.
Pour l'Algérie, l'ensemble méditerranéen doit travailler pour son développement dans un climat apaisé et équilibré pour pouvoir compter dans les luttes de puissance qui se jouent actuellement. 

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