L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Les prix des fruits, légumes et viandes blanches chûtent

C'est la clémence au marché!

Une accumulation de conjonctures a fait exploser la bulle de l'inflation. à l'instar des décisions prises par le président Tebboune qui sont venues remettre de l'ordre sur le marché. Pourvu que cela dure...

Une bouffée d'oxygène pour les ménages! Après des mois de «flambée», la mercuriale est en baisse! C'est véritablement l'accalmie sur les marchés. Même la star de la table algérienne, en l'occurrence la pomme de terre, est revenue à des prix abordables. Le kilogramme est cédé entre 60 et 80 dinars, soit la moitié de ce qu'elle coûtait durant le mois sacré du Ramadhan. Il en est de même pour les fruits. Ils retrouvent aussi la «raison», à l'image de la banane dont le prix tourne autour des 350 dinars le kilo ou encore la fraise qui se maintient aux alentours de 250 dinars le kilogramme. La pastèque, qui nous vient directement du Sahara, coûte entre 65 et 75 dinars le kilogramme. Cette «décrue» des prix s'est même propagée sur les viandes. Le poulet qui s'était vu pousser des ailes est redescendu sur terre après des mois de «vol». Le kilogramme est à 280 dinars le kilo, alors que la dinde se stabilise autour des 500 dinars le kilo. La viande rouge a, quant à elle, connu une légère baisse pour revenir à son niveau habituel, en étant cédée à partir de 1100 dinars le kilogramme. Une situation qui a réjoui les ménages lesquels peuvent respirer après avoir été «saignés» durant le Ramadhan. «Ce n'est pas encore la grande baisse mais c'est déjà ça», soutient ce père de famille. «Avec le même budget que le mois dernier, mon panier est rempli deux fois plus», soutient-il, résumant parfaitement la tendance actuelle du marché. Chose que confirme le président de l'Association nationale des commerçants et des artisans (Anca). Hadj Tahar Boulenouar parle d'une baisse d'environ 30% des prix sur les marchés. Mieux encore, il présage de nouvelles baisses à partir de cette semaine qui, selon lui, devrait durer pendant toute la saison estivale. «Cela à travers le début de la récolte de nombreux produits saisonniers», précise-t-il. Une bonne nouvelle qui n'arrive pas seule puisque la stabilité des prix est accompagnée de la disponibilité des produits qui ont connu des tensions ces derniers mois, à l'instar de la semoule ou l'huile de table. Ils sont en abondance au niveau des supérettes et autres magasins d'alimentation générale. Ils remplissent les étals, faisant fièrement face aux clients. Ces derniers s'étonnent de les trouver en abondance alors que les commerçants assurent que ces produits de première nécessité ne trouvent presque plus preneur. L'époque, pas si lointaine, des «combats» pour un bidon d'huile ou un kilo de semoule semble loin derrière nous. Plus étonnant encore, même la «chaîne» des sachets de lait est un vieux cauchemar. Une scène aperçue, hier matin, dans le quartier populaire de Bachdjarah (proche banlieue d'Alger) témoigne de cette situation.
Des dizaines de bacs de lait étaient déposés à l'entrée d'une épicerie. Habituellement, une queue immense se formait devant ce même magasin. Les citoyens attendaient pendant des heures avant d'espérer pouvoir se procurer un sachet de lait subventionné. Ce n'était pas la cas, hier, où cet «or blanc» coulait presque à flots. On l'achetait comme si on venait prendre une brique de lait, c'est-à-dire en faisant tranquillement ses courses, sans la moindre pression. Soulagés, les citoyens s'interrogent, néanmoins, sur les raisons de cette accalmie. Les spécialistes expliquent qu'il s'agit d'une accumulation de conjonctures qui ont fait exploser la bulle de l'inflation. Ils parlent, entre autres, de la baisse de la fièvre acheteuse après la fin du mois sacré. «Ce qui a permis, avec les nouvelles récoltes et l'augmentation de la production, d'avoir des stocks importants. L'offre dépasse donc la demande, ce qui se répercute, logiquement, sur les prix», expliquent-ils. Les mêmes experts évoquent également le fait que l'herbe ait été coupée sous les pieds des spéculateurs, à travers les décisions prises par le chef de l'État.
«On est en train de récolter les fruits des mesures prises par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune», assurent-ils, car devant l'ampleur de la catastrophe de ces derniers mois, le président Tebboune a repris en main le dossier «vital» de la sécurité alimentaire.
C'est ainsi qu'il a criminalisé l'acte de la spéculation mais surtout a remis de l'ordre sur le marché, à travers une refonte totale, comme c'est le cas pour le lait en sachet où une nouvelle cartographie a été mise en place, tout en prenant des mesures incitatives en faveur des distributeurs. Leur activité a été revalorisée, ce qui semble solutionner un problème qui dure depuis plusieurs décennies. La nouvelle Algérie est-elle en marche? Wait and see...

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours