L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Exploitation de la mine de zinc et de plomb de Tala Hamza

Béjaïa à l'heure de la sensibilisation

Rassurer les quelques réticents reste l'objectif des rencontres initiées par les pouvoirs publics et les représentants de la population.

Dans le cadre du suivi de l'avancement du projet d'exploitation des mines de zinc et de plomb au niveau des communes d'Amizour et de Tala Hamza, les autorités de la wilaya se sont penchées sur la sensibilisation en saisissant l'occasion de la série de rencontres programmées pour le développement local et la création d'emplois dans la région en abordant le sujet de l'exploitation de cette mine et ses avantages pour le développement local et la création de richesse et de l'emploi.
Les chefs de daïra d'Amizour et de Tichy ont initié des rencontres en présence d'un député de l'Assemblée populaire nationale avec les citoyens de la région. Ces derniers «ont exprimé leur satisfaction et leur enthousiasme pour la mise en oeuvre du projet», indique un communiqué de la wilaya. Le chef de l'exécutif a également reçu, dans le même cadre, le président et les membres du bureau de l'Association Amal pour le développement de la wilaya de Béjaïa. Des assurances ont été données aux présidents des deux municipalités concernées quant aux inquiétudes et préoccupations des citoyens, notamment celles liées à la protection de l'environnement. Le wali a également organisé, récemment, une réunion de travail avec le président-directeur général de l'Entreprise nationale des produits miniers non-ferreux (Enof), les chefs de daïra d'Amizour et de Tichy en présence des deux maires de Tala Hamza et d'Amizour, ainsi que de la direction de la société australienne WMZ. En application des recommandations, une convention a été signée entre la société australienne et l'université de Béjaïa. Une équipe de travail a été mise en place afin de mettre le projet en conformité avec les normes internationales de protection de l'environnement. Il est utile de rappeler que la relance de ce projet, qui créera 700 emplois directs et 4000 emplois indirects, est devenue effective depuis que l'Algérie a approuvé officiellement son exploitation. Cette «décision» a ainsi ouvert la voie à la délivrance du permis d'exploitation minière qui sera accordé par l'Etat. Le contrôle de la société en charge du projet plomb et zinc d'Oued Amizour est revenu à la partie algérienne, conformément à la règle du 51/49, avait indiqué le ministère de l'Energie et des Mines.
Dans le même communiqué, le ministère avait annoncé, également, que les actionnaires, à travers leurs représentants au niveau du conseil d'administration de la société mixte, «ont décidé de passer à l'exploitation minière, conformément à l'étude de faisabilité du projet, approuvée dans le respect des règles édictées par les exigences liées à la préservation de l'environnement». Ce projet structurant revêt un caractère «stratégique» pour le pays, de par son potentiel minier exploitable, estimé à 34 millions de tonnes pour une production annuelle de 170.000 tonnes de concentré de zinc, est-il souligné.
Ces chiffres confirment, selon le ministère, «l'importance» du projet qui va permettre de réduire la facture d'importation, par la satisfaction des besoins nationaux et l'augmentation des recettes en devises, par l'exportation de l'excédent de la production.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours