L'Expression

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Ils ont réalisé les travaux d’embellissement de la capitale

84 entrepreneurs réclament leurs dus

Ils demandent l’intervention du wali et même du chef de l’État pour dénouer cette situation qui «pénalise près de 2000 familles» selon leurs propos.

«Nous avons effectué des travaux d’embellissement des immeubles du parc d’Alger et nous voulons être payés», s’est ainsi plaint un groupe d’entrepreneurs à notre rédaction. «Nous avons les PV de réception définitive des projets et les attestation de bonne exécution, cependant, nos factures n’ont pas été totalement réglées», affirme Boualia Hannachi, leur porte-parole. Selon celui-ci, cette situation de ‘’blocage‘’ dure depuis quelques années. «Depuis trois ans précisément», a fait savoir l’entrepreneur, venu réclamer son dû et celui de 83 autres entrepreneurs». «À chaque fois que nous réclamons notre dû, auprès de l’Opgi de Dar El Beïda, Hussein dey et Bir Mourad Raïs, avec qui nous avons travaillé, on nous dit que l’enveloppe financière doit être débloquée par la wilaya», a précisé Boualia. «Cependant, et une fois sur place», a-t-il poursuivi, «à la mi-novembre dernier, le SG de la wilaya, nous avait précisé qu’il n’était pas au courant de notre dossier». «Une fois informé, ce dernier a fini par se rendre compte que nos créances n’avaient pas été réglées, et depuis, nous attendons un retour», a expliqué l’entrepreneur, dénonçant, encore une fois, le retard de paiement de leurs dus.
Les 84 patrons réclament «l’intervention du wali, et du chef de l’État». Et d’ajouter : «Le Président Tebboune connaît bien le secteur, en sa qualité d’ancien ministre du secteur de l’Habitat. Il doit savoir ce que nous endurons».
Les entrepreneurs qui ont rendu visite à L’Expression, disent préférer éviter un recours «à la Justice pour trancher la question». Ils affirment leur volonté de maintenir une relation de travail suivie avec les Opgi et réaliser des projets dans le futur. Boualia Hannachi affirme que lui et les entrepreneurs qu’il représente lancent un énième cri de détresse, du fait que le contentieux n’a pas été sans conséquences sur les finances des entreprises. « Je tiens à préciser que certains entrepreneurs ont été contraints de revendre leurs matériels et leurs biens, parfois leurs voitures, pour payer les employés et les factures liées aux opérations d’embellissement de cette partie du parc immobilier de la capitale», a-t-il ajouté. Il y a lieu de noter que l’intervenant a fait savoir que «les entrepreneurs, n’ayant pas livré les projets dans les temps, n’ont rien reçu pour l’heure. Tandis que la situation de certains a été régularisée». Est-ce le motif du ‘’conflit‘’? En attendant la suite de cette affaire et un feed-back de la part des autorités concernées, il se pourrait que la situation soit due au retard accusé dans la livraison des projets en questions. La question reste posée.

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