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Un important contrat sera signé, aujourd’hui, avec Occidental, ENI et Total

4 milliards de dollars dans le pipe

Le président du Conseil des ministres italien, Mario Drtaghi, a estimé que ce 4e Sommet algéro-italien a confirmé le partenariat privilégié entre les deux pays.

Changement considérable de la situation énergétique dans le sud de l'Europe. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a annoncé la signature, aujourd'hui, d'un accord d'une valeur de 4 milliards de dollars entre l'Algérie et l'Italie. L'accord sera signé avec l'américain, Occidental, le groupe italien, ENI, et le français Total. Lequel accord «permettra d'alimenter l'Italie en très grandes quantités de gaz naturel», a affirmé le président Tebboune, lors de la conférence de presse qu'il a tenue avec le Premier ministre italien Mario Draghi, à l'issue de la signature de nombreux accords de coopération bilatérale. À noter qu'à compter de cette semaine, les livraisons de gaz algérien par la Sonatrach au groupe italien ENI vont connaître une hausse de 4 milliards de m3 supplémentaire. Le chef de l'État a, également, souligné la volonté de l'Algérie d'être l'un des fournisseurs de l'Europe en matière énergétique. Les deux parties ont également évoqué «la tenue du forum d'affaires algéro-italien qui interviendra après la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement. Le forum sera un nouveau jalon qui s'ajoutera à l'édifice de partenariat et d'investissement productif entre les entreprises et compagnies des deux pays amis», a révélé le président Tebboune qui a réaffirmé la proposition faite lors de sa dernière visite en Italie à savoir «être l'un des fournisseurs de l'Europe en énergies électrique, solaire et conventionnelle». Pour le chef de l'État, la Déclaration conjointe sanctionnant le 4e Sommet intergouvernemental algéro-italien, instituait une nouvelle étape dans la coopération bilatérale de plus en plus efficace et dessinait les contours des relations entre les deux pays. Cette visite est «une étape supplémentaire vers la construction de relations stratégiques, car elle s'inscrit dans l'approche de l'année de concertation continue entre les deux pays amis», a-t-il estimé, précisant que «les pourparlers ont été intenses. Comme l'intensité des relations algéro-italiennes dans tous les domaines». Un avis partagé par le président du Conseil des ministres italien qui a estimé que ce 4e Sommet algéro-italien «a confirmé le partenariat privilégié dans le secteur de l'énergie» entre l'Italie et l'Algérie. Les accords et protocoles d'accord signés, a poursuivi le Premier ministre, reflètent «le large spectre de collaboration» entre l'Italie et l'Algérie. «L'Algérie est un partenaire très important pour l'Italie aussi bien dans le domaine de l'énergie que l'industrie et l'entrepreneuriat et la lutte contre la criminalité, la recherche de la paix et de la stabilité en Méditerranée».
Le Mali, la Libye et le Sahara occidental
Au plan politique, les entretiens ont porté sur les questions d'intérêts communs marqués par une «grande convergence de vues» concernant les dossiers importants, tels que la Libye, le Mali et le Sahel. «Nous avons également discuté de questions d'intérêt commun dans notre environnement maghrébin, auxquelles nous attachons, avec nos amis italiens, une importance particulière», a indiqué le chef de l'État. Une occasion d'échanger les points de vue sur les questions régionales et internationales dans la situation actuelle et les répercussions de cette dernière sur la sécurité et la stabilité régionales et internationales et sa menace claire sur la sécurité alimentaire mondiale, notamment en Afrique et dans le Maghreb en particulier, a indiqué le chef de l'État, soulignant l'«importance d'une action commune pour participer et contribuer positivement à l'instauration de la paix et de la sécurité dans notre région méditerranéenne». «Nous avons perçu une totale convergence de vues concernant les grands dossiers et la situation en Libye, au Mali et au Sahel et avons convenu d'appuyer les efforts de l'Envoyé onusien au Sahara occidental et de la Minurso pour le règlement du conflit», a poursuivi le président Tebboune. Aussi, l'accent a été mis sur l'importance de «mettre en oeuvre au Mali l'accord de paix et de réconciliation issu du processus d'Alger et le renforcement du rôle de la mission onusienne au Mali (Minusma) en vue d'aplanir définitivement la tension survenue dans la région», tout en réaffirmant «la nécessité pour les Libyens d'atteindre l'objectif de construire leurs institutions eux-mêmes, à travers une élection régulière de leurs représentants qui seront choisis par le peuple libyen, loin des ingérences et tiraillements étrangers».

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