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Oran

20 Ans de prison pour les assassins de Lachaâchi

L'enquête a démontré que les mis en cause ont bien préparé leur forfait. Ils se sont présentés en tant qu'agents de la Sonelgaz.

Après prés de 10 ans, l'énigme des tueurs de l'homme d'affaires Lachaâchi, assassiné dans son bureau, a enfin connu son épilogue. Ce dernier a été victime d'un meurtre l'ayant ciblé et qui a été accompli à la hollywood. Après un procès retentissant, et plus de 15 heures de délibération, cette affaire a été bouclée par de lourdes sentences prononcées par le tribunal criminel d'Oran, condamnant les trois mis en cause à des peines de 20 ans de réclusion criminelle. Les concernés sont poursuivis pour association de malfaiteurs, homicide volontaire avec préméditation, tentative d'homicide volontaire et vol. Dans son plaidoyer, le représentant du ministère public, ayant requis la peine capitale, a fait état de «la volonté irréfutable des mis en cause à commettre leur forfait, étant donné que la victime a été tuée sur son lieu de travail, son bureau». Cette affaire remonte au 29 décembre 2013, lorsque les services de police d'Oran ont été alertés par l'ami du défunt, faisant état du meurtre perpétré contre l'homme d'affaires, propriétaire d'une unité de fabrication de chewing-gums dans le quartier Oussama, ex-Boulanger. Sur les lieux du crime, les policiers avaient trouvé un gardien gisant dans une mare de sang, évanoui, minutieusement ligoté et la bouche bâillonnée à l'aide d'un abrasif. En procédant aux premières constatations, les policiers ont également relevé plusieurs coups de couteau assénés au garde. Les mêmes policiers ont également découvert le corps sans âme de la victime qui n'a pas résisté aux coups de couteau qui lui ont été portés. Analysant la scène du crime, les policiers se sont lancés à la recherche d'indices, de preuves et d'empreintes digitales susceptibles de servir de pièces à conviction afin de tirer au clair cette affaire peu ordinaire. Outre le corps retrouvé inerte, les policiers ont, par ailleurs, relevé des traces de cambriolage dont a fait l'objet le coffre-fort se trouvant au bureau de la victime. L'enquête fait état de tentatives de vol d'un montant de «plus de 1 milliard de centimes» dissimulé dans un deuxième coffre. Ce dernier n'a pas été ouvert malgré les traces des tentatives d'ouverture relevées. Les policiers ont également trouvé les marques d'une chaussure de sport appartenant à l'un des meurtriers et un gant utilisé par l'un des deux mis en cause en tentant de forcer les deux coffres-forts. Une affaire qui semblait porter le sceau d'un vol ayant mal tourné. Néanmoins, l'enquête a démontré que les mis en cause ont bien préparé leur coup. Ils se sont présentés en tant qu'agents de la Sonelgaz. Deux individus identifiés formellement par le gardien de l'unité. Un témoignage maintenu 10 ans après le meurtre. Le deuxième témoin n'est autre que l'ami de la victime invité par cette dernière à un déjeuner. Se rendant compte que son ami ne répondait pas à ses appels, le lanceur d'alerte s'est déplacé sur les lieux où il a découvert le corps de son ami gisant dans une mare de sang. Les investigations ont également montré l'existence d'un «quatrième individu attendant à bord d'une voiture stationnée aux alentours immédiats de l'usine ciblée». 

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