L'Expression

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Brahim Merad, ministre de l'intérieur et des collectivités locales

«1000 communes sont déficitaires»

Le Rgph est d'autant plus important qu'il permettra de mieux prendre en charge les besoins des citoyens.

Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Brahim Merad, a porté «un nouveau regard sur l'impôt» tout en évoquant l'avènement de la solidarité intercommunale, à la faveur des nouveaux textes de loi, notamment le nouveau statut du wali. En effet, l'invité du forum de la Radio nationale Chaîne 1 a longuement abordé le thème des nouvelles prérogatives accordées par le chef de l'Etat aux walis de la République. Il a alors expliqué que les nouvelles orientations édictées par le premier magistrat du pays, prévoient une répartition équitable des ressources au niveau des communes. «1000 communes souffrent de déséquilibre budgétaire» a fait savoir le ministre, qui a ainsi expliqué: «Toutes les communes doivent bénéficier de l'impôt, sachant que certaines vivent un déficit alors qu'elle recèlent de formidables potentialités». Entre autres missions dévolues aux walis, il s'agit notamment «d'en finir avec les disparités régionales», a poursuivi Merad qui a évoqué l'intense exploitation, par son département, de données pour améliorer les conditions de vie des citoyens dans les zones les plus reculées du territoire national et afin de venir à bout de certains reliquats et autres opérations relevant des travaux publics, de l'irrigation, de l'électricité et du gaz. «Il est question de classer définitivement ce dossier. Nous sommes tenus d'en finir d'ici la fin de l'année», a-t-il dit. Interpellé sur le recours à la caisse des collectivités locales, il a signalé que ces ressources financières ont été mises au service des zones rurales et servi à la couverture sanitaire, à la scolarité des enfants et à l'ouverture de voies et de routes...
Le nouveau statut du wali est un véritable chèque en blanc accordé par le président de la République aux walis, qui sont finalement les dépositaires exclusifs du pouvoir, au niveau local. C'est là un «lustrage» du rôle du wali qui permettra de décongestionner la gestion au niveau des régions et donc d'accélérer le développement de ces dernières. Le wali ne doit souffrir d'aucune entrave à son action, même pas partisane, a signifié l'hôte de la radio qui a précisé qu'élus et membres de la société civile sont invités à soutenir le wali dans ses initiatives, en vue de faire des wilayas de véritables pôles d'excellence. «Nous oeuvrons, dans une démarche prospective, à aplanir toutes les difficultés et à orienter les ressources», a poursuivi le ministre de l'Intérieur qui a souligné: «Le PIB doit profiter à tout le pays. Il ne tient qu'aux walis de travailler en fonction de données recueillies et de la perspective dégagée par le plan de développement du territoire». L'émergence de 10 nouvelles wilayas obéit à cette vision, surtout qu'il fallait rapprocher l'administration du citoyen, a encore soutenu Merad, qui a rebondi sur le 6e Recensement général de la population et de l'habitat, le Rgph, lequel permettra de «cerner les conditions de vie et la répartition de la population, tout en faisant ressortir les disparités régionales», a estimé le ministre qui a jugé que le Rgph est d'autant plus important qu'il permettra de mieux prendre en charge les besoins des citoyens. 

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