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Béjaïa

10 secteurs gérés par intérim

Le président de l'APW de Béjaïa a dénoncé l'instabilité institutionnelle qui singularise la gestion de la wilaya et qui ne permet pas une continuité dans la gestion des projets et des visions.

Citant en exemple «le mandat précédent qui a vu succéder trois walis à la tète de la wilaya de Béjaïa», le président de l'APW, Bachir Barkat, a dénoncé l'intérim qui règne en maître à la tète des secteurs importants dans le développement de la wilaya.
«Actuellement, plus de 10 directions exécutives sont gérées par intérim, la DTP, l'hydraulique, la jeunesse et les sports, la santé, le logement, autant de secteurs stratégiques qui ne peuvent être gérés par des directeurs intérimaires», assène-t-il, comme pour appuyer sa sentence, lors d'une conférence de presse animée dans la soirée de jeudi, à l'hôtel Brahmi. Il appellera le pouvoir central à «être plus efficace dans l'installation des responsables et des directeurs des secteurs et donner plus d'importance à la stabilité institutionnelle au niveau de notre wilaya». Il brossera ensuite l'état des lieux de la wilaya en mettant en exergue le fonctionnement de l'institution qu'il administre. Un fonctionnement collégial des compétences et des énergies au sein de l'institution, avec l'implication de la société civile dans la gestion. Le tout dans un climat apaisé avec l'administration, car, dira-t-il encore, «la dynamique de développement est l'affaire de tous, élus, administration et société civile». Il abordera les différentes activités des commissions de l'APW pour établir un état des lieux et proposer les solutions qui s'imposent. Concernant la préparation de la saison estivale, l'APW de Béjaïa a opté pour l'association de cette événement à l'environnement. D'où les prochaines assises sur l'écologie que l'APW s'attelle à préparer en impliquant pas moins de trois commissions: environnement, climat et tourisme, renforcées par d'autres élus. Dans la foulée, le conférencier a plaidé le renforcement des prérogatives des édiles communaux. «Il faut doter les magistrats de nos communes côtières d'un pouvoir absolu sur le territoire durant la saison estivale, ceci à travers un cahier des charges qui permet de gérer aussi bien les parkings que les services». Les infrastructures routières n'étaient pas en reste, puisque le conférencier a estimé que la R.N. 24 doit être totalement repensée, alors que la RN 26 nécessiterait un doublement si la pénétrante venait à être achevée. «Elle ne le sera pas dans sa totalité», indique Bachir Barkat, car «l'étude de la partie jusqu'au port de Béjaïa n'a pas encore été faite». ,Le conférencier garde espoir de voir au moins la livraison de ce projet jusqu'à Oued Ghir, d'ici le mois de novembre. Il en est de même pour le doublement de la RN 09 qui est, présentement, un goulot d'étranglement de la ville de Souk El Tenine jusqu'à la frontière avec la wilaya de Sétif. Abordant le projet du CHU de Béjaïa, le président de l'APW s'est positionné sur la décision des pouvoirs publics.
Tout en dénonçant «la polémique autour de ce sujet, entretenue par ceux qui veulent se faire des noms», le P/APW demande que «l'opération de transformation des locaux de Sidi Labhar en CHU soit achevée», mais, en parallèle, «exige le dégel du projet du CHU de Béjaïa». La station de dessalement de l'eau de mer, à Tighremt, les 60 forages prévus, le raccordement en gaz de ville, qui a atteint 67%, l'électrification rurale, qui bute sur la réévaluation des opérations, le dégel des projets inscrits au profit du secteur de la jeunesse et des sports, le retard dans la concrétisation, des projet de logements de l'Education nationale, étaient autant de sujets abordés lors de ce point de presse. Interrogé sur la défaillance en matière de communication, le P/APW a estimé que cette conférence de presse n'est pas fortuite et que «nous comptons aussi sur la presse pour vulgariser nos activités et apporter des clarifications sur tous les événements qui alimentent l'actualité». Concernant la prolifération de la drogue, induite en partie par la pression exercée sur la commercialisation de boissons alcoolisées, Barkat a souligné que «tout ce qui est légal ne peut subir de pression».

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