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Dans Zawiya, à 40 km de Tripoli

Cinq morts dans des combats entre groupes armés libyens

De nouveaux combats entre groupes armés ont secoué la nuit de dimanche à lundi dans la ville clé de Zawiya, à l' ouest de la Libye, causant la mort de 5 combattants et des blessures à 13 autres, selon la Protection civile locale. D'après les comptes-rendus des médias, les affrontements se sont déroulés à l'arme lourde dans Zawiya, qui abrite plusieurs milices armées affiliées aux ministères de la Défense et de l'Intérieur du gouvernement Dbeibah. Zawiya est, avec Misrata, le fief des plus importantes milices qui ont enrayé l'offensive du maréchal Khalifa Haftar contre Tripoli et elle se trouve à une quarantaine de km de la capitale libyenne. Le Service des ambulances et de secours a indiqué, hier matin, un bilan de 5 morts, dont une fillette de 10 ans, et 13 blessés. À l'origine des combats entre les deux groupes armés, une querelle entre deux combattants de l'un et l'autre camp avait pour objet le trafic de carburants caractéristiques des activités parallèles de ces milices dans une région frontalière avec la Tunisie.
Ce nouvel incident intervient alors que le pays connaît un fragile statu quo, au lendemain de la tentative de l'ancien ministre de l'Intérieur, Fathi Bachagha, désigné chef du gouvernement par le Parlement que préside Saleh Aguila et soutenu par les dirigeants de l'Est dont le chef de file est le maréchal Haftar, de s'installer à Tripoli.
Chassé par les milices de Misrata et Zawiya, Bachagha et son gouvernement maintiennent leurs activités à Syrte et Benghazi tandis que Abdelhamid Dbeibah assure de sa détermination à ne céder la place qu'au lendemain d'élections générales, conformément au programme adopté par le Foum de dialogue politique interlibyen (FDPL) sous l'égide de l'ONU, en 2020. Cette crise politique est aggravée par un climat d'insécurité chronique depuis que les affrontements entre les milices armées de l'un et l'autre camp, mais aussi celles du seul et même camp tripolitain, se livrent à des combats récurrents, sous un prétexte ou un autre.
Le mois passé, des combats particulièrement violents ont opposé des groupes armés, l'un favorable à Dbeibah et l'autre à Bachagha, et ils ont fait 32 morts et 159 blessés, majoritairement des civils. Or, le bras de fer politique est loin d'être réglé, malgré les nombreux appels à la retenue et les recommandations pressantes de la Manul ainsi que de certaines puissances intéressées à relancer le processus menant à l'organisation d'élections générales.
Signe de cette fébrilité, le président du Conseil présidentiel, Mohamed al Menfi a participé, à New York, dans le cadre de la 77e session de l'Assemblée générale de l'ONU, à une réunion avec le chancelier allemand Olaf Schultz, le président de la République du Sénégal, Macky Sall, également président de l'Union Africaine, et le président de la Commission de l'Union Africaine, Moussa Faki.
Al Menfi a salué le rôle de l'Allemagne en faveur d'une solution politique de la crise libyenne, selon les résolutions des conférences de Berlin I et II, et s'est félicité de l'attachement de l'Allemagne à concrétiser le projet de réconciliation nationale aux côtés de l'UA.
Il a, en outre, évoqué les défis de la sécurité alimentaire en Afrique, dans un contexte de crise mondiale, avant d'insister sur l'apport de la Libye dans les domaines sensibles du pétrole, de l'énergie et de l'environnement, source d'opportunités économiques et d'investissements de nature à freiner les migrations clandestines et contribuer au développement durable en Afrique. 

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