L'Expression

{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Une réunion préparatoire de l'UA pour une Conférence sur la Libye

À la recherche du consensus

Le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki, a révélé jeudi dernier que des pourparlers se déroulent actuellement, en vue de planifier une réunion préparatoire à l'organisation d'une conférence de réconciliation nationale qui réunira tous les acteurs libyens. Faki n'a pas donné d'autres indications dans son communiqué, sinon qu' « il y a une réponse des différentes parties (étrangères, apparemment) et il y a une consultation avec toutes les parties libyennes pour parler de réconciliation nationale car cela pourrait ouvrir la porte à une solution politique en Libye».
Le président de la Commission de l'UA a, néanmoins, ajouté qu'il y a un consensus pour la tenue de cette réunion en Libye, contrairement aux conférences précédentes qui ont eu lieu à Paris puis à Berlin, et il a souligné que le ministre congolais des Affaires étrangères a eu déjà des entretiens avec les dirigeants libyens à Tripoli, tandis qu'un comité africain de haut niveau consent d'importants efforts à cette fin. Selon Faki, il est nécessaire d'aboutir à une formule qui permette une véritable réconciliation des parties libyennes, condition préalable à la convocation des élections générales à partir desquelles le peuple libyen pourra choisir librement ses dirigeants. Cette conviction relève du fait que «les Libyens écoutent aujourd'hui» l'Union africaine dont la démarche est active pour un processus politique en plusieurs étapes.
Il semble bien que la dynamique d'une sortie de crise se profile de jour en jour au grand soulagement du peuple libyen, même si les parties étrangères s'évertuent à imposer leur propre partition qui concerne, chose évidente, le pétrole de la Libye.
Officiellement, tout le monde assure, la main sur le coeur, de son adhésion entière et transparente au processus de sortie de crise conduit par les Nations unies, processus dont on a bien vu qu'il ne parvient pas réellement à franchir les obstacles posés ici et là, malgré toute la bonne volonté des envoyés spéciaux du secrétaire général de l'ONU qui ont, cependant, arraché des progrès majeurs tels que le cessez-le-feu ou la répartition équitable des revenus des hydrocarbures entre les trois grandes régions du pays. Reste la question épineuse des mercenaires et autres groupes armés qui persistent à demeurer dans une Libye confrontée à la menace d'une déstabilisation permanente. Malgré les résolutions et les appels, ces forces étrangères sont toujours là et constituent un des handicaps principaux à l'organisation transparente des scrutins législatif et présidentiel. Lors de la récente Conférence sur l'appui et le renforcement de la sécurité et de la gestion des frontières, à laquelle ont participé des représentants des pays du Sahel (Burkina Faso - Tchad - Mali - Mauritanie - Niger, en sus de la Libye), un consensus s'est dégagé en faveur d'une approche régionale pour soutenir et renforcer la sécurité et la gestion des frontières, preuve d'une appréhension objective de l'interdépendance et de l'influence partagée de ces enjeux pour tous les pays de la région. Face aux défis complexes transfrontaliers, complexes et croissants, tels que la criminalité transfrontalière, le terrorisme et le crime organisé, la solution est clairement tributaire d'un parti pris de l'ensemble des pays de la région sahélo-maghrébine, dont les pays voisins de la Libye, tout particulièrement. L'Algérie, à cet égard, n'a jamais cessé de dénoncer les ingérences étrangères et a toujours soutenu une solution par et pour les Libyens et eux seuls.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours