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Ghardaia: lancement d’études de restauration du patrimoine culturel

Quatre projets d’étude de réhabilitation et de restauration des monuments ancestraux, de grande valeur historique, culturelle et touristique, viennent d’être relancés dans la wilaya de Ghardaia, a appris l’APS auprès de la direction de la Culture et des Arts.

Inscrits en 2010 avant d’être gelés dans le cadre des mesures d’austérité prises par les pouvoirs publics, pour un coût global de près de 50 millions DA, ces projets portent sur l’étude de réhabilitation et restauration du système ancestral de partage des eaux au lieu-dit "Litemza" dans la commune d’El-Atteuf, de la mosquée historique "Al-khafiane" dans la commune de Ghardaia, de la séguia Sidi-Slimane et le Ksar de Métlili dans la commune de Métlili, ainsi que la clôture et les portes du Ksar de Daya Ben-Dahoua de la commune éponyme, a détaillé le directeur local du secteur, Abdeldjebbar Belahcène.

Ces études concernent le diagnostic des dysfonctionnements à l’origine de la dégradation de ces monuments ancestraux et la proposition de solutions, en développant une stratégie participative pour sauvegarder ce patrimoine, a-t-il expliqué.

Le programme de restauration et de réhabilitation de ces monuments ancestraux s'inscrit dans le cadre des efforts des pouvoirs publics visant la préservation du patrimoine historique et culturel Oasien, omniprésent dans la vallée du M’zab, ainsi que la promotion touristique de la région.

L’objectif ultime est la valorisation de ce patrimoine et la mise en place de mesures nécessaires pour sa sauvegarde, notamment le patrimoine hydraulique parfaitement adapté aux besoins des régions arides et semi-arides, selon M.Belahcene.

Toutes ces actions, décidées en étroite collaboration avec les acteurs de la société civile, visent à valoriser le patrimoine matériel et immatériel de la région de Ghardaia dans toute sa diversité et la rendre plus attractive pour la mise en place d’un développement touristique durable, a-t-il souligné.

Le souci des acteurs de la Culture est de mettre en valeur le style architectural singulier de la région du M’zab, classée depuis 1982 patrimoine universel par l’UNESCO, ainsi que la richesse artistique et culturel exceptionnelle de cette contrée.

Parmi la richesse patrimoniale, on retient les ksour en premier lieu, les mosquées et autres monuments funéraires, ainsi que les ouvrages hydrauliques ancestraux se trouvant dans les palmeraies et les lits d’oueds, tels que les puits traditionnels, les puits capteurs d’eaux pluviales ainsi que le système de partage des eaux.

Un patrimoine témoin d’un passé historique séculaire

Avec plusieurs monuments historiques et espaces religieux, des maisons remparts sur la façade et des fortifications, les cinq ksour existant dans la vallée du M’zab (Béni-Isguen, Bounoura, El-Atteuf, Mélika et Ghardaia), témoins d’une civilisation architecturale atypique et d’un passé historique séculaire, ont bénéficié d’une opération de restauration en 2015, signale-t-on. Ces monuments historiques ont connu un processus de dégradation et de décrépitude suite aux "aléas du temps" et nécessitent une revitalisation et un confortement, afin de renforcer la position touristique et culturel du M’zab à l'échelle internationale, dans le strict respect de l'environnement.

Véritable musée à ciel ouvert, la pentapole du M’zab composée de ses cinq ksour (villes forteresses) avec leur bâti traditionnel considéré comme des chefs d’œuvre architecturaux uniques, ingénieusement conçus sous forme "d’amphithéâtre" épousant le site rocailleux et serpentée par une vallée prisée par les touristes, suscite un intérêt particulier des spécialistes, chercheurs , universitaires et autres étudiants en architecture et urbanisme.

Ce précieux patrimoine architectural a subi plusieurs actions en matière de réhabilitation et de revalorisation, après une lente décrépitude liée aux aléas du temps (érosion, vieillissement, inondation).

Par cette opération de revitalisation, les ksour du M’zab retrouveront leur véritable parure, leur rayonnement d'antan et leur aspect esthétique, afin que ce patrimoine national classé "Secteur Sauvegardé" en 2005 par décret exécutif N 05/209, serve de levier pour la promotion du tourisme, notamment culturel dans la région.

Pour les responsables locaux, les pouvoirs publics comptent à travers la restauration et la rénovation du patrimoine matériel de la région à booster l’activité touristique et valoriser l’artisanat local, avec la diversité exceptionnelle des sites et monuments historiques, et faire de ces segments un des points forts du développement d’un tourisme culturel attractif, respectueux de l’environnement.

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