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Diabète: la prise en charge des patients représente 28% des dépenses de la CNAS

Le professeur Ammar Tebaibia, spécialiste en médecine interne, a indiqué que la prise en charge des diabétiques représentait 28% des dépenses de la Caisse nationale des assurances sociales (CNAS), soit plus de 54 milliards de dinars.

Intervenant lors d'une Journée d'étude organisée, jeudi au siège du ministère de la Santé, pour la présentation du Guide de prise en charge du pied diabétique, le Pr. Tebaibia a précisé que la CNAS dépensait dans la prise en charge des diabétique "54 milliards de dinars, dont 29 milliards de dinars pour l'insuline, 14 milliards de dinars pour les bandelettes de glycémie et 8 milliards de dinars pour les traitements par voie orale".

Au cours des travaux de cette Journée d'étude, le spécialiste qui dirige le service de médecine interne à l'Etablissement public hospitalier (EPH) de Birtraria (Alger) a souligné que la prise en charge du pied diabétique avait un coût considérable pour la Caisse nationale des assurances sociales en raison du nombre élevé de patients en Algérie (4 millions), de la durée d'hospitalisation et de l'acquisition des molécules innovantes.

Le professeur Tebaïbia qui a contribué aux côtés d'un groupe d'experts à l'élaboration d'un guide sur la prise en charge du pied diabétique a qualifié cette maladie de "sournoise et grave", ajoutant qu'elle peut provoquer une obstruction artérielle et entrainer des cardiopathies ou une insuffisance rénale.

Le diabète peut également engendrer la cécité suite à une altération des vaisseaux de l'œil ou l'hypertension artérielle, voire l'amputation partielle ou totale du pied du malade.

L'expert de la CNAS a souligné, dans ce sens, l'importance du dépistage précoce du diabète pour éviter au malade le risque d'amputation.

Pour sa part, le professeur Samia Zakari spécialiste en médecine interne et en éducation thérapeutique sur le diabète à l'EPH de Birtraria a déploré le recours du diabétique au traitement à un stade avancé de la maladie, soulignant l'importance de la formation dans ce volet pour une bonne prise en charge du malade.

Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a précisé que "les patients sont souvent diagnostiqués à un stade avancé de la maladie, ce qui entraîne de graves et multiples complications", soulignant que le nouveau guide élaboré par un groupe d'experts permettra de "réduire de 80% les amputations".

Ce nouveau guide se veut un "outil concret" qui contribuera à faire face aux graves complications du diabète, a estimé le ministre, saluant le "bon travail" mené par les experts dans diverses spécialités en coordination avec les étudiants.

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